(Last update : Sat, 24 Jul 1999)
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IV - Alliés des Legastelois. Les Tirel (d'Angoville-sur-Ay)
Ils sont originaires de Glatigny. L'Etat civil de cette commune, détenu en mairie et commençant à 1680 permettrait peut-être de prolonger la généalogie des Tirel. Il y a toutefois un sérieux handicap. L'acte de mariage ci-après recensé, de Pierre Tirel et Margerite Aubert ne donne pas la filiation des époux et la destruction du Notariat de La Haye-du-Puits rend peu vraisemblable la découverte du contrat de mariage correspondant.
Deux lots et partages de la succession immobilière, de feu Siméon Tirel, vivant de la paroisse de Glatigny, échue par son décès à Mes. Siméon, Nicolas et Jacques Tirel, frères, fils de feu Me. Jacques Tirel, et Siméon et Pierre Tirel, fils de feu Jean Tirel, tous nepveux dud. feu Siméon Tirel, faits et divisés par lesdits Siméon et Pierre Tirel, frères, fils de feu Jean, nous fournissent peut-être le degré antérieur, s'il n'y a pas homonymie (A.D.Manche, 5 E 4707, 21 mars 1722).
1er degré
probablement Jean Tirel (400).
2ème degré
Pierre Tirel (200) Il épousa à Glatigny, le 14 novembre 1729, Marguerite Aubert (201):"Le quatorze novembre aud. an, après la publication des bancs de mariage de Pierre Tirel et de Marguerite Aubert sans qu'il se soit trouvé d'opposition ny d'empeschement ont eté mariés par nous Me. Jacques Le Terrand, p(res)b(t)re de lad. paroisse, du consentement du sieur curé, les cérémonies de la Ste Eglise à ce requisent deubment observées, en la présence de Jacques Grandin, Pierre Holley, Denis Aubert, Pierre Aubert et plusieurs autres parens et amis".
3ème degré
Guillaume Tirel (100). Dit de la paroisse de Glatigny, il épousa, à Angoville-sur-Ay, le 17 janvier 1765, Catherine-Louise Diesnis, fille de Siméon et de feue Marie Le Clerc, d'Angoville. Pierre Tirel est alors décédé.
D'où:
4ème degré
Siméon-Louis-Etienne Tirel (50), né à Angoville le 13 avril 1773, décédé à Mobecq le 18 août 1840. Il épousa, 1° Sophie Le Cacheux (51), décédée à Neufmesnil le 6 pluviôse, an IX (26 janvier 1801); 2° à Neufmesnil, le 12 prairial an XI (1er juin lb03), Marie-Anne Roland, née à Neufmesnil le 29 juillet 1751, fille de feu Joseph et de Marie Lepetit.
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Siméon Tirel eut au moins 3 enfants, dont Mélanie Tirel (25), épouse de Sénateur-Hippolyte-Prosper Legastelois (24), et Auguste-Siméon Tirel, décédé à Mobecq le 2 août 1817, âgé de 19 ans et qualifié d'infirme.
Le 5ème jour complémentaire an XII (22 septembre 1804), Siméon Tirel, cultivateur, demeurant à Angoville-sur-Ay, vend "à Marie Dienis, sa tante, demeurant au même lieu,..., les meubles ci-après détaillés: une armoire de bois chêne à deux paneaux, un buffet en sappe (bois de sapin), un coffre, une table à manger, deux lits complets, deux marmittes, une poële, un chaudron, six draps de lit et un rouet à fil, de tous lesquels meubles la délivrance et tradition ont été faite(s) précédent ce jour,... cette vente de meubles faite moyennant le prix de deux cent quarante francs de capital, en leur(s) quittes et francs deniers allants audit vendeur, qui a déclaré ... avoir reçu cette ditte somme de laditte acquéreuse... Et par cette même laditte Marie Dienis a consenti ... recevoir chès elle ledit Siméon Tirel, son neveu, ainsi que son épouse et ses trois enfans, avec les seuls linges et hardes étant sur leurs corps, parce que leur résidence commune n'oppérera à l'avenir, pas plus qu'elle n'a oppéré jusqu'à ce jour, aucune communauté de biens... a été déclaré par Ledit Siméon Tirel qu'il ne possède aucuns meubles chèz laditte Marie Dienis et qu'il ne pourra y en faire transporter aucun... et en cas d'incompatibilité entre eux, il ne pourra, pas plus que son épouse et ses enfans, réclamer, ni relever aucuns meubles ou effets..." (A.D. Manche, 5 E 5639).
Le 7 juin le 1808, Siméon Tirel, cultivateur, demeurant à Angoville-sur-Ay, fils et héritier de feu Guillaume Tirel et de feue Catherine Diesnis, qui était fille de feu Siméon Diesnis, faisant fort pour lui personnellement, et pour Marie Diesnis, sa tante, Pierre Tirel, son frère, Marie Tirel, sa soeur, et Marie Henri, fille de feue Catherine Tirel, ses cohéritiers et codébiteurs, passe au profit des enfants mineurs de Nicolas Le Clerc, de Gorges, acceptant, par Catherine Ferrand, leur mère et tutrice principale, titre nouvel et acte de reconnaissance exécutoire d'une partie de six livres onze sols tournois de rente hypothèque, échéante le 29 mai de chaque année, provenant de la constitution de Siméon Diesnis, aïeul dudit Tirel, au profit de Nicolas Le Clerc, aïeul desdits mineurs Le Clerc, par contrat passé devant La Varue, notaire à Périers, le 29 mai 1745 (A.D. Manche, 5 E 5644).
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