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(...)

Jean-Baptiste Cousin (106) avait épousé à Denneville, le 18 mai 1766 Suzanne Grossin (107), fille de feu Pierre (214) et de Suzanne Jean (215).

Rémy Grossin (3424). Epoux de Perrine Loquet (3425). Il devait être maréchal, car, dans le partage de ses biens (infra), il est question d'une maison a usage de forge.

D'où :

1. Georges Grossin, prêtre.
2. Côme Grossin. Il épousa successivement: par T.M. du 16 avril 1623, passé à Denneville, Jeanne Boullier, fille de Mae. François Boullier et de damoiselle Guillemette du Tertre; par T.M. du 14 janvier 1629, Catherine Degoix, fille de Thomas Degoix et de Jeanne Tirel (A.D. Manche 5 E 11 976 et 14 977, le second T.M. apparemment reconnu le 23 novembre 1631), à cette même date, dans un autre acte, Côme Grossin est qualifié maréchal (inid.).
3. Guillaume Grossin, qui suit au 3ème degré.

Du vivant même de Rémy Grossin, trois lots et partages d'héritages, maisons et ménages, rentes et revenue lui appartenant sont faits par Guillaume Grossin, fils puîné, Messire Georges Grossin, prêtre et à Côme Grossin, ses frères aînés. Georges choisit le 3ème lot et Côme, le 2ème. Le 1er partage, échu par non-choix à Guillaume "souffrira la jouissance des maisons et jardin à potage conten(us) en ce p(rése)nt partage aud. Rémy Grossin et Per(rin)e Locquet, leur père et mère, leur vie durante... " (A.D. Manche, 5 E 14 98), apparemment 28 octobre 1638).

Guillaume Grossin (1712). Epoux de Catherine Grandin (17l3). Ils ont au moins deux enfants:

1. Jean Grossin, qui suit au 4ème degré.
2. Pasquette Grossin. Elle épousa, par T.M. du 27 juin 1657, reconnu le 30 novembre 1660, à Surville, Pierre Holley, fils de Jacques et de Colette Hurel, de Glatigny. La rente dotale est de 4 livres, dont 60 sols racquittables en deux fois, "et pour les autres vingtz solz, ledict Pierre Holley a recongneu en avoir receu p(rése)ntement l'amortissement par la somme de dix livres", le tout au denier 10. Parmi les meubles, "un mestier propre pour faire de la toille" (A.D. Manche, 5 E 14 987). Parmi les présents audit T.M., entre autres, les père et mère de la future, Philippe Grandin son oncle, Jean Grandin, etc. Seconde reconnaissance du T.M. par Jean Grossin le 5 juillet 1663.

Jean Grossin (856). Il épousa, par T.M. du 5 juillet 1663, Jeanne Mahault (857), fille de Robert (1714) et de Marie Dujardin (1715), de Baudreville. La rente dotale est de 9 livres, hypothèque, redimable au denier 10, et le don mobil, deux vaches, la somme de 15 livres "pour du bercail", coffre fermant à clef, lit, un habit, etc. (A.D. Manche, 5 E 14 987).

Le 2 mars 1670, Jean Grossin passe amortissement au profit de Pierre Mahault, l'un de ses beaux-frères, de la part de rente dotale qui incombe à celui-ci, soit 60 sols "du nombre de neuf livres... qui donnez avoient esté sud. Grossin mariage faisant avec lad. Jeanne Mahault, par défunct Robert Mahaulz, son père", par 30 livres. L'acte fait allusion à un premier amortissement de 60 sols au profit de Martin Mahault, autre frère de Jeanne (A.D. Manche, 5 E 14 990, VII, 21).

Le 26 octobre suivant, à Denneville, Jean Grossin reconnaît par nouveau titre devoir à Messire Jean-Jacques Eustache, écuyer, prêtre, sieur de la Haironnière, 10 sols de rente foncière au terme Saint-Michel en septembre, "scelon qu'il est porté par le contract de recongnoissance de Guilla(um)e Grossin, père dud. Jean, passé devant Jacques Le Bourgeois, tabell(ion) royal à Vallon(gnes) et Tho(m)as Roulland, sergeant adjoinct le quatorziè(me) jour de novembre mil six centz cinquante et six..." (A.D. Manche, 5 à 14 990, VIII, 24).

Les enfants de Jean Grossin étaient:

1. Martin Grossin. Il épousa, par T.M. du 20 avril 1698, Anne Néel, fille de Pierre et de défunte Françoise Hamelin, de Denneville (A.D. Manche, 5 E 11 952). Présents au T.M., Jean et Michel Grossin, père et frère au futur. Ledit T.M. reconnu le 22.
2. Michel Grossin, qui suit au 5ème degré.

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Michel Grossin (428). Il épousa, par T.M. du 29 juillet 1700, passé à Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Françoise Eustache (429), fille de Louis (858) et de Guillemette Coliette (859), de Denneville. La rente dotale, hypothèque, est de 60 sols, rachetable par 30 livres. S'y ajoute, également pour tenir lieu de dot, une créance de 30 livres sur Louis Le Cousturier et sa femme, de Bolleville, "en vertu de bons tittres", et que le futur époux constitue en une rente de 33 sols 4 deniers au profit de la future et de ses héritiers. Quant aux meubles, ils sont estimés à 162 livres. Le père du futur, en ce qui le concerne, réitéré l'avancement par luy faict audict son fils par son autre contract de mariage faict avec défunte Marie Boulier et sans y déroger, et atendu que led. futur époux espère mettre lad. future épouse dans la maison de Michel Boulier son beau-père à cause de sa première femme, il a esté convenu qu'en cas d'incompatibilité lad. fille relèveroit tous sesd. meubles en exemption de touttes debtes, en outre ceux que led. futur époux peut prétendre luy apartenir dans la maison dud. Boulier à cause de leur communité de biens..." (A.D. Manche, 5 E 11 953).

Les enfants de Michel Grassin sont:

1. Pierre Grossin, qui suit au 6ème degré,
2. Michel Grossin.
3. Marguerite Grossin, qui épousa, par T.M. du 23 mars 1724, passé à Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Pierre Jean, fils de Nicolas et de Marie-Anne Ozouf, de Baudreville. La rente dotale est de 100 sols au denier 10, les meubles estimés 345 livres. Présents notamment, du côté de la future, Michel Grossin, son frère, Pierre et François Eustache, ses oncles (A.D. Manche, 5 E 4709).

Pierre Grossin (214). Il épousa, par T.M. du 23 mars 1724, passé à Saint-Sauveur-de-Pierrepont, et aonc au même endroit et le même jour que celui de sa soeur Marguerite, Suzanne Jean (215), fille de René (430) et de Suzanne Bliault (431), de Baudreville. La rente dotale est de 100 sols au denier 10, les meubles estimés 330 livres. Présents notamment, du côté de l'époux, Michel Grossin, son père, Michel Grossin, son frère, Pierre et François Eustache, ses oncles (A.D. Manche, 5 E 4709).

Le 28 novembre 1741, à Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Pierre Grossin et son épouse, "de la parroisse de Denneville, et demeurant de p(rése)nt en celle de St-Sinphorien(-le-Valois)" (1) amortissent pour le prix de 50 livres la rente dotale ci-dessus (A.D. Manche, 5 E 4726).

Leurs enfants étaient:

1. Jean Grossin. Le 11 avril 1769, à Sainu-Sauveur-de-Pierrepont, Jean Grossin, fils et héritier en sa partie de feu Pierre, cède au bénéfice de Jean Cousin, de la paroisse de Lithaire, "et depuis plusieurs années demeurant en la p(aroi)sse de Notre-Dame d'Omonville-la-Folliot en qualité de serviteur domestique... sçavoir est généralement tout ce qui peut compéter et apartenir aud. Jean Grossin, tant en meubles qu'immeubles, de la succession dud. feu Pierre Grossin, et même de la succession de feu Suzanne Jean, sa mère, sauf aud. Cousin, acquéreur, à en faire partage avec qui il appartiendra, et par led. partage... user led. Cousin de tout ce qu'il sera contenu dans son lot comme subrogé au lieu et place dud. Grossin... et dès lors s'en mettre en possession comme de son vrai bien... et tous lesquels biens immeubles on a du se consister en une maison manable, une grange et plusieurs masures en pierre contre la grange, avec leurs cours et boelles, un jardin potager derrière lesd. maisons... item en une pièce de terre labourable... et encore en trois champs de terre labourable et un petit morceau de terre en prayrie au bas des dits champs, situez aud. lieu de Denneville, au Vilage des Gros... , à charge par led. acquéreur de faire et acquiter tous droits et devoirs..., et encore de contribuer à proportion dud. lot au mariage avenû et avenir des soeurs dud. vendeur, qu'il a dit ne pouvoir monter a plus de six livres de rente au denier quatorze, et ce cuonséquament à celle dottée et mariée,... le présente vente... faitte par le prix... de trois cents vingt-deux livres, dont deux cents cinquante pour la vente des fonds et le surplus pour la vente des meubles..." (A.D. Manche, 5 E 4747).

2. Marie Grossin. Lors de l'inventaire fait chez Jean Cousin, le 29 avril 1777, une petite vache sous poil brainge (pelage roux plus ou moins foncé rayé de traits noirs) d'environ 5 ans est déclarée par Suzanne Grossin, la veuve, "appartenir à Marie Grossin, sa soeur, qui l'avoit donnée en métairie audit deffunt".

3. Jeanne Grossin. Elle épousa Jean Brochard. Lors de l'inventaire précité, figure parmi les pièces d'écriture trouvées, "le contrat de mariage de Jean Brochard et de Jeanne Grossin, dûment en forme". Jean Brochard, de Saint-Nicolas-de-Pierrepont, est l'un des parents délégués dans la tutelle des mineurs de feu Jean Cousin.

4. Suzanne Grossin (107), épouse de Jean-Baptiste Cousin (106).