(Last update : Mon, Nov 30, 2015)
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13ème degré
branche 4
rameau 4
sous-rameau 2
XIII - André-Joseph-Auguste DUPONT, fils aîné de René-Louis-Auguste Dupont et de Simone-Jeanne Legastelois
Prix littéraire du Cotentin 1970.
Madame André Dupont, née Simonne Droulin, a pour violon d'Ingres le dessin et la peinture. Elle a participé à plusieurs expositions.
Adepte du caméscope, elle a réalisé de bons films lors des divers voyages que nous avons effectués. Du 15 février 1943 au 18 décembre 1947, elle a exercé la profession de sténo-dactylographe, tant au Groupement d'Achat et de Répartition des Viandes que dans les services de la Reconstruction.
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Adresses successives
1946-1953. SAINT-LO, 79, Cité de la Remonte
1953-1966. SAINT-LO, 2, rue Abbé-Frémy.
1966-1975. SAINT-LO , 224, rue Robert-Schuman.
1976-1976. VANNES, 18, rue Monseigneur-Tréhiou.
1978-1982. CAEN, 41, rue de la Pigacière.
1982 SAINT-LO, 224, rue Robert-Schuman.
Enfants:
14ème degré |
1. Françoise-Gratienne-Renée DUPONT, née à Saint-Lô, Cour de la Remonte, le 23 septembre,1947, à vingt-deux heures quinze minutes. D'où:
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15ème degré |
a) Marie-Astrid-Isabelle-Hilda EPAIN b) Brunehilde-Patricia-Sophie EPAIN.. Epouse-à Saint-Lô, le 6 juille-4 199U, Stéphane Montané, fils d'André-Philippe et d'Yvette Carmeniran, né à Dax (Landes), d'où c) Stéphanie-Simonne-Rosalia EPAIN
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14ème degré |
2. Bernard-Simon-Joseph DUPONT, né à Saint-Lô, Hôpital Irlandais, le 24 mai 1951, à deux heures, quinze minutes. Directeur territorial de cl. Except., Secrétaire général de la ville de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Epouse, le 4 avril 1972, à Montpellier, Michèle-Jacqueline-Eliane-Colette ROBILLARD, fille de Roger-Emile-Alexandre et de Jacqueline-Frédérique TAILLEFERT, née à Sétif (Algérie), le 29 novembre 1951. D'où:
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15ème degré |
a) Karine-Jacqueline-Simonne DUPONT b) Thomas-Hélye-Vincent DUIONT c) Pierre-Oswald-Luc DUPONT d) Luc-Tancrède-Arthur DUPONT
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14ème degré |
Eric-Louis-Gaston-Gérard DUPONT , né à Saint-Lô, Clinique Saint-Jean, le 23 janvier 1955, à quinze heures. Directeur de l'école communale de Saint-Gilles (Manche). Epouse, le 13 avril 1973, à Saint-Lô, Joëlle-Mireille-Danièle HOMMET, fille de Léon-Paul-Viclor-Edmond et de Henriette-Renée-Paulette Leroux, née à Saint-Lô, le 10 juillet 1953, agent technique sanitaire à la Direction des Services vitérinaires de la Manche.D'où :
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15ème degré |
a) Sigfrid-Paul-André DUPONT b) Cédric-Henri-Simon DUPONT c) Frédérik-Norman-Alrik DUPONT
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13ème degré [page 608] XIII - Henri-Victor-Edouard DUPONT 2ème fils de René-Louis-Auguste Dupont et de Simone-Jeanne Legastelois. né à Equeurdreville, rue de la Paix, nO 69, le 17 septembre 1921, à huit heures quarante-cinq minutes, engagé volontaire au 35ème Régiment d'Artillerie en 1940, Licencié en droit, Inspecteur des Impôts. Adresse: Le Clos du Roi, à Luisant (E.-et-L.), n° 11. Décédé à Chartres le 13 octobre 1983. Enfants:
branche 4
rameau 4
sous-rameau 2
marié à Arrou (Eure-et-Loir), le 26 juin 1956, avec Jeanne-Noémi-Roberte Poirier, née à Arrou le 29 janvier 1924,
prisonnier (1940-1945) Stalag XI A à Altengrabow (près Hanovre),
maréchal-des-logis au l0ème Régiment d'Artillerie.
14ème degré |
1. Robert-Bernard-René DUPONT, né à Châteaudun le 30 mars 1957, Epouse à Luisant, le 28 juin 1980, Sylvie MOREAU. D'où:
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15ème degré |
a) Véronique DUPONT b) Laurent DUPONT
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14ème degré |
2. Marie-OdiLe-Suzanne-Simone DUPONT, née à Courtalain (E.et-L.) le 17 mai 1958.
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14ème degré |
3. Etienne-Henri-Jean DUPONT, né à Courtalain le 31 août 1959. |
13ème degré
XIII - Paul-Marie-Auguste DUPONT
3èime fils de René-Louis-Auguste Dupont et de Simone-Jeanne Legastelois.
né à Equeurdreville, rue de la Paix, n° 69, le 7 octobre 1926, à treize heures, marié à Barenton (Manche), le 29 mai 1956, avec Andrée-Germaine-Denise QUENTIN, née à Barenton le 19 mars 1930, décédée à Vire le 30 décembre 1970, marié en deuxièmes noces à Tessy-sur-Vire, le 3 juillet 1973, avec Andrée-Louise--Alice-Marcelle BEAUSIRE, née à Tessy-sur-Vire le 11 août 1927,
service militaire au 7ème Régiment d'Artillerie coloniale, à Boulhaut (Maroc).
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Capacitaire en droit. Après quelques années à l'Arsenal de Cherbourg (spécialité: ajusteur), a fait carrière aux Impôts (notamment Conservations des Hypothèques de Mortain, puis Sain-Lô).
Adresse: 79, rue des Sorbiers, Saint-Lô.
Enfants:
14ème degré |
1. Christine-Bernarde-Renée-Marie DUPONT, née à Mortain le 13 mars 1559. Epouse au Mesnil-Rouxelin, le 20 août 1983, Jacques LEBEURIER D'où:
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15ème degré |
a) Amaury LEBEURIER b) Rébecca LEBEURIER
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14ème degré |
2. Elisabeth-Louise-Simone DUPONT, née à Mortain le 26 août 1964. Epouse Patrick THOURET. D'où:
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15ème degré |
Quentin THOURET |
13ème degré
XIII - Bernard-Louis-André DUPONT
4ème fils de René-Louis-Auguste Dupont et de Simone-Jeanne Legastelois.
né à Equeurdreville, rue Paul-Bert, no 71, le 26 février 1932, à vingt-trois heures, décédé à Saint-Lô, victime du bombardement, le 6 juin 1944.
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Au moment du débarquement en 1944, la famille avait été dispersée par les événements de la guerre. Mon frère Henri était prisonnier en Allemagne depuis 1940. Mon frère Paul se trouvait à l'Ecole des Apprentis de la Marine, repliée à Gouville-sur-Mer (chef de service, l'ingénieur des Directions de Travaux Germain Bouin, notre cousin). Ma mère et ma tante, Louise Dupont, occupaient, suite aux ordres d'évacuation. de Cherbourg, à Tessy-sur-Vire (à 18 km de Saint-Lô) une maison tenue en location des époux Beausire (Emile-Archange-Louis et Marthe-Léa Besnehard, dont Paul épousera la fille en 1973), contigüe à leur ferme (lieu-dit La Hervière) et où la plus grande partie du mobilier d'Equeurdreville avait été transportée. Enfin, mon père, mon jeune frère Bernard, et moi étions à Saint-Lô, où mon père avait trouvé un emploi au Ravitaillement Général (grâce à un Equeurdrevillais, l'ancien adjudant-chef Laisney). Mon jeune frère terminait sa 6ème à l'Institut libre d'Agneaux, dont les classes étaient dispersées à droite et à gauche, le collège étant occupé par les Allemands (il allait en classe rue du Rouxelet). Il prenait ses repas chez les demoiselles Lecampion, rue de la Barque, qui accueillaient une douzaine d'enfants, tous leurs neveux, et qui avaient accepté d'y joindre mon frère. Nous occupions, lui, mon père et moi, la chambre que j'avais louée, peu de temps après mon arrivée à Saint-Lô en 1942, au 16 de la rue Croix-Carluet (propriétaire Mme Vve Faulin).
Le 6 juin, à 20 heures, nous nous trouvions, mon père et moi, au restaurant administratif récemment ouvert dans les locaux de l'Hôtel de France, entre les rues du Neufbourg et Dagobert, où nous venions d'achever notre repas, quand nous entendîmes des avions survoler la ville.
Presqu'aussitôt, les bombes tombèrent et nous en fûmes encadrés. L'énorme nuage de poussière dissipé, nous sortîmes dans la rue du Neufbourg et vîmes une seconde escadrille qui passait et les bombes s'en détacher. Elles tombèrent cette fois hors de l'agglomération et il me fut dit depuis par un camarade que les points de chute s'étaient situés entre Saint-Lô et La Barre-de-Semilly et qu'il en avait compté 64. Le danger écarté, nous nous précipitâmes rue de la Barque toute proche. Il y avait un entonnoir causé par une bombe dans le jardin des demoiselles Lecampion et la table était restée mise dans la salle à manger, mais personne. Tout le monde était parti. Il nous apparut donc que, vu l'heure tardive, la panique qui s'était emparée de la population, l'expérience que nous avions de précédents bombardements subis à Cherbourg, le plus urgent était de se retirer de la ville et que, dès le lendemain matin, nous battrions la campagne pour retrouver les demoiselles Lecampion et les enfants.
Nous nous réfugiâmes donc, mon père et moi, au Poirier de Bas (intersection des rue de la Marne et route de Torigni), dans la ferme Boullot, où se trouvèrent un certain nombre de Saint-Lois. A partir d'onze heures du soir, et à trois reprises, nous nous trouvâmes pris sous un violent bombardement. La ferme fut toutefois épargnée et le calme paraissant revenu, nous nous échappâmes par une fenêtre. Il y avait deux trous de bombe dans la cour. Nous courûmes dans les clos et passâmes le reste de la nuit dans un petit chemin. Ce fut une nuit d'enfer, ponctuée d'explosions et d'incendies. On y voyait comme en plein jour et une sorte de broüeaha s'élevait de la campagne: des milliers de voix humaines.
Nous ne retrouvâmes les demoiselles Lecampion, dans une ferme des environs, que le vendredi 9. Réfugiées le soir du 6 dans dans le chemin de l'ancien tennis au Bouloir, elles y avaient subi de plein fouet le bombardement. Deux des enfants, dont mon frère, avaient disparu. Melle Irène Lecampion écrira le 26 février 1945 à ma mère: "Quand nous nous sommes tous relevés, nous nous sommes appelés, hélas deux manquaient. Ma soeur Henriette et moi nous sommes restées sur le terrain cherchant en vain ceux qui pour toujours avaient disparu de nos yeux. Le surlendemain, nous sommes retournées sur les lieux sinistres, nous n'avons trouvé que la moitié du capuchon de votre fils... "
Ce vendredi 9, nous décidâmes, mon père et moi, de regagner Tessy, où ma mère n'avait aucune nouvelle de nous. Bien triste retour dans ces circonstances.
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Nous passâmes les deux derniers tiers du mois de juin et la plus grande partie du mois de juillet à Tessy, dans l'attente des événements et non sans éprouver ses émotions. Nous n'étions là que quatre de la famille en comptant, ma tante, aussi offris-je à mes parents de me rendre à Gouville-sur-Mer pour en ramener mon frère Paul. Je partis à bicyclette, un matin vers 7h30 (il y a 45 km). Sans avoir cessé, de tout le voyage, d'entendre le bruit du canon, j'arrivai à Gouville fin de la matinée, et avoir partagé le repas de mes cousins, je repartis avec mon frère, sa valise et un seul vélo pour nous deux, faisant pas mal de route à pied, mais montant tous deux sur le vélo dès que le terrain devenait favorable, notamment dans les descentes. A 19h30, le même jour, nous étions rentrés à Tessy. Suivit un exode de huit jours qui nous conduisit à Saont-Vigor-des-Monts (6km environ), où nous fûmes libérés le 3 août.
En septembre, un passage à la mairie de Saint-Lô n'ayant fourni aucun renseignement, nous y laissâmes un signalement précis. Mais ce ne fut qu'en décembre 1945 que nous découvrîmes à la mairie , lors d'une nouvelle intervention, un signalement correspondant. Le corps, inhumé par les gendarmes dans un trou de bombe, avait été relevé en novembre 1944 et occupait la tombe n°179, dans le carré des victimes du bombardement au cimetière de Saint-Lô avec l'indication: Inconnu. Le Bouloir.
Par une lettre du 6 janvier 1946, mon père manifesta son étonnement de n'avoir pas été avisé et demanda au maire de Saint-Lô de lui faire connaître les formalités à remplir pour obtenir l'exhumation. La mairie répondit dès le 9. Elle autorisait, l'exhumation, arguait cependant que pour ses services, le doute subsistait toujours, "car le signalement fourni... au moment où le corps a été relevé au Bouloir ne correspondait que par certains points avec les rensegnements ... fournis pour l'identifiaction éventuelle...", et que, dans ces cas où la certitude n'était pas établie "de façon formelle" elle état tenue d'agir "auprès des familles avec beaucoup de prudence", dans le "souci d'éviter à des parents malheureux des émotions inutiles..".
L'exhumation eut lieu le 19 février 1946, et, mon frère reconnu par mes parents, l'acte de décès fut dressé à cette date. Il ne sera transcrit à Equeurdreville que le 22 décembre 1947. La mention Mort pour la France, accordée en vertu de l'ordonnance n°45-2717 du 2 novembre 1945, fera l'objet d'une notification du Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre au Préfet de la Manche, le 12 juin 1950.
Le corps de mon frère sera de nouveau exhumé le 12 novembre 1946, transféré à Equeurdreville le 14. La cérémonie des obsèques eut lieu le 15, après que le cercueil eut passé la nuit dans l'église d'Equeurdreville. Il avait été recouvert du drapeau tricolore, à l'initiative du curé, l'abbé André Legastelois (1)
(1) 1902-1989. Il appartenait à une branche des Legastelois de Vesly, que je n'ai pu rattacher (cf. A.D. Manche, 131 J, fonds André Dupont, Dossiers généalogiques Dupont, Legastelois)
Les frères Dupont
dans les armées françaises.
André-Joseph-Auguste |
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Paul-Marie-Auguste |
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André-Joseph-Auguste DUPONT |
Henri-Victor-Edouard DUPONT |
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Paul-Marie-Auguste DUPONT |
Alphonse-Louis EPAlN
x Emilienne RIBREAU
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Gabriel-René Epain |
Jeanne Epain |
Claude E. |
Michel E. |
Claudette E. |
Guy E.
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Pierre E. |
Carole |
Catherine |
Marie- Astrid |
Brunehilde |
Stéphanie |
Franck X Isabelle
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Sébasti ien |
Magali |
Sigfrid |
Emeric |
Roger-Emile-Alexandre ROBILLARD
x Jacqueline-Frédérique TAILLEFERT
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Christine R. |
Michèle R. |
Sabine R. |
Nathalie R. |
Virginie |
Françoise-Gratienne-Renée DUPONT
Michel-Gabriel EPAIN
mariés 1965
Bernard-Simon-Joseph DUPONT |
Eric-Louis-Gaston Gérard DUPONT |