(Last update : Wed, 16 Apr 2003)
[ dupont ]
(...)
[page 664]
XV - Alliés des Le Canu. Les Michel (de Saint-Germain-de-Tournebut).
Cette famille noble porte de sable, à la croix potencée d'or, cantonnée, aux 1er et 4ème, d'un croissant, et, aux 2ème et 5ème, d'une coquille d'argent.
Les Michel sont originaires du Coutançais et la branche cadette, établie dès le Moyen Age dans le Nord-Cotentin, est la moins connue. A vrai dire mes recherches se sont-elles limitées à ceux de Saint-Germain-de-Tournebut, mais je me suis efforcé qu'elles soient le plus exhaustives possible en ce qui concerne ledit rameau.
L'Etat civil de Saint-Germain-de-Tournebut, dont les ressources sont, au cas particulier, limitées, se présente comme suit:
1663-1667, 1674-1684, 1701-1720, 1721-1740, 1741-1753, 1754-1763, 1764-1770, 1771-1779, 1780-1791.
1er degré
Guillaume Michel.
Cité par le seul de Magny, t. 2, p. 688, comme père du suivant et décédé en 1360. D'autres généalogistes (Chan. Gohier, Abbé Canu) le nomment Jean. (SD 923 648)
2ème degré
Thomas Michel, sieur de La Michelière (vavassorie noble à Savigny près Coutances). Aurait participé à la bataille d'Auray, où il aurait été fait prisonnier avec du Guesclin (1364). Epoux de Jeanne Le Cordier, fille du sieur de Roncey, dont il aurait eu sept fils ( cf. G. Couppey, in dossier monog. Michel en cours A.D.M.). Leur succession est partagée le 1er mai 1388 entre leurs deux fils vivants, Jean et Roger (cf. Arrêt de la Cour des Aides de Rouen du 1er avril 1585 en faveur de François Michel, sieur de la Besacière, de Fougères - A.D.M. Fonds Gohier, dossier Michel, copie ms. ) (SD 461 624)
[page 666]
2. Guillaume Michel.
Tige des Michel de La Varenne, etc. (cf. Recherche... 1523). Non plus de notre propos.
3. Jacques Michel.
Qualifié "paroissien de Saint-Germain-de-Tournebut" dans la Recherche...1523. Epoux de Marie de Rozel, fille de Jean, seigneur de Baudreville (Recherche... ibid.). Tige de la sous-branche qui nous intéresse ici. (SD 57 728)
4. Jean Michel.
Il n'est connu que par l'arrêt de la Cour des Aides de Rouen de 1585 (supra), qui le donne pour fils de Colin, et frère de Louis (la Recherche de 1523 ne le cite pas) et pour père d'un second Jean et aïeul de Guillaume Michel, lequel obtient, le 17 mars 1523, un arrêt de la Cour des Aides de Rouen le maintenant en son privilège de noblesse. Nous n'en savons pas davantage.
5. Guillaume Michel le jeune, qu'on peut penser fils de Colin. Il est mentionné comme défunt dans un contrat de vente de deux pièces de terre à son fils, Tristan Michel, de Saint-Germain-de-Tournebut, le 28 décembre 1485 (A.D.M. Chartrier de Saint-Pierre-Eglise, n° 1174, p.orig.). Il est en outre question, dans ce contrat, d'un Thomas Michel, et, comme témoin, d'un Robert Michel, prêtre, qu'il paraît impossible de rattacher. Thomas pourrait appartenir à la première sous-branche, Louis Michel ayant un fils de ce nom, déjà décédé en 1523, et Robert être un frère de Tristan. La descendance patronymique de Guillaume Michel le jeune aurait sans doute disparu avant 1523.
6ème degré
Jean Michel. (Fils Jacques, le n° 3 ci-dessus).
La Recherche de 1523 le dit "demeurant audit lieu de Saint-Germain-de-Tournebut". Il est cité avec Jacques (son père) parmi les "prochains parens, voisins et affins", dans un acte passé à Montebourg relativement aux enfants mineurs de Jean Michel, seigneur de la Pernelle (fils de Guillaume, n° 2 supra), le 15 mai 1506 (A.D.M., 130 G, Fonds Durand de Saint-Front, 495, doss. Michel, copie orig. du 24 mai 1509). Il y a difficulté sur le point de savoir quelle fut son alliance matrimoniale. Le chanoine Gohier lui fait épouser une demoiselle de Bricqueville (A.D.M. Fonds Gohier, doss. Michel). De même J. Durand de Saint-Front (A.D.M., doss.
[page 665]
3ème degré
4ème degré
Colin Michel.
"...il eult à femme et espouse la soeur de la femme de Monsieur Jean Fortescu, chevalier..." (cf. Recherche... l523, loc. cit.). Il est qualifié "de la paroisse de Saint-Germain-de-Tournebut" dans un acte du 10 juin 1417 (A.D.M. Chartrier de Saint-Pierre-Eglise n°917, p. orig.) On lui connaît pour fils: (SD 115 456).
5ème degré
1. Louis Michel, Capitaine de la ville de Chartres. Obtient le 5 avril 1469 un arrêt de la Cour des Aides de Rouen le déclarant exempt des tailles (cf. Arrêt de 1585 supra). Tige de la sous-branche aînée (Michel d'Hacouville, etc. - cf. Recherche... 1523)- Cette sous-branche n'est pas de notre propos.
[page 668]
xième degré.
Pour nous donc, les enfants de Geoffroy Michel sont:
1er sous-rameau, issu de Jean Michel, fils Geoffroy.
8ème degré
Jean Michel précité.
Il épouse en 1550 Marguerite de Gonneville (Chamillart). Il figure dans l'Etat des personnes nobles de l'Election de Valognes en 1576 (N.M.D., vol. 16, 1898, p. 54) ainsi que son fils Guillaume, à Saint-Germain-de-Tournebut.
Ses enfants sont:
9ème degré
Guillaume Michel.
Il épouse Nicole de Sainte-Mère-Eglise (J. Durand de Saint-Front, doss. de la monog. Michel, op. cit.). Mentionné, on l'a vu, en 1576, ainsi que, à titre de quartier généalogique, par Chamillart, qui n'indique pas l'alliance. Il a pour fils:
Jean Michel, qui suit au 10ème degré.
10ème degré
Jean Michel.
Il épouse Gillette de Chaumotel (cf. A.D.M. Fonds Gobier, et doc. cit. infra). Mentionné par Chamillart, à titre de quartier généalogique. Alliance non indiquée. Il a pour enfants:
11ème degré
Nicolas Michel, sieur de Beauchamps.
Il épouse, par T.M. du 12 juin 1625, Catherine Muldrac, ou Murdrac, fille de n.h. Pierre Muldrac, sieur du Coudray, de Flottemanville-Hague, décédée en 1648 (A.D.M. Fonds Gohier, doss. Michel) et, en 1649 (ibid.), 1648 d'après Chamillart, qui ne donne que ce second mariage, Françoise Le Sens. Nicolas est mentionné en outre par d'Aligre (n° 393), et il figure au Roole de la Noblesse du Bailliage de Costentin, de 1640,(N.M.D., vol. 11, 1893, p. 30), à Saint-Germain-de-Tournebut: "Homme de peu de concideration et povre". Décédé le 11 avril 1657 (A.D.M. Fonds Gohier, doss. Michel).
Il a un fils:
Charles Michel, qui suit au 12ème
11ème degré
Thomas Michel, sieur de Beauchamps.
Il épouse demoiselle Muldrac, veuve de Guillaume Ruel (cf. T.M. . infra), d'où une fille.
Gillette Michel, qui épouse, par T.M. du 20 juin 1661, Charles Delamache, (A.D.M., 5 E 15 0155). D'après un document du fils Julien, de Clitourps, du 5 avril 1696, relatif à la succession de Charles Michel (cf. infra), sieur de Beauchamps, elle épouse en deuxièmes noces Antoine Renouf (A.D.M. 5 E 8 338).
Thomas Michel est mentionné par Chamillart comme habitant Crasville et âgé de 65 ans. Tuteur de son neveu Charles, fils Nicolas, il passe, tant au nom de celui-ci qu'au sien propre, le 14 mars et 10 juin 1664, deux actes relatifs à la succession de Marie de Chaumotel, probablement sa tante (A.D.M, 5 E 15 055, 14 619). Il fonde, par acte du 15 mai 1666, "douze messes à notte des defuncts. savoir six à Crasville et six à Saint-Germain(-de-Tournebut)", célébrées annuellement à son intention et celle de ses parents et amis. Le 20 mars 1669, "gissant en son lict malade, sain touteffois d'esprit et d'entendement", il ratifie cette donation (A.D.M., 5 E 15 058). Il est donc probablement décédé cette année-là.
12ème degré
Charles Michel, sieur de Beauchamps.
Né le 23 octobre 1653 (cf. A.D.M., Fonds Gohier, doss. Michel), mineur lors de la Recherche de Chamillart qui le mentionne comme tel, le dit habitant Saint-Germain-de-Tournebut et âgé de 13 ans, il eut pour tuteur, on l'a vu, son oncle Thomas Michel.
Charles Michel entra dans l'armée. Le 6 mai 1675, alors qu'il est lieutenant au Régiment de Navarre, il donne procuration à Pierre Le Sens, sieur de Bellenville, "pour agir, gérer et négocier pendant son absence en toutes ses affaires, etc." (A.D.M., 5 E 14 631).
Le 13 août 1677, il achète d'Adrien Clérel, sieur de Fontaine-Rampan, le fief noble Sainte-Geneviève, mais, après avoir porté un instant le titre de seigneur et patron honoraire de Sainte-Geneviève et de Beauchamps le cède, le 18 septembre 1678, à Jean-Baptiste Martin, avocat, sieur du Perron, conseiller du Roi, premier et ancien président en l'Election de Valognes (A.D.M., 5 E 14 633 et 14 634).
Le 17 mars 1680, Demoiselle Anne Margueritte Durevie, héritière entre aures de sa soeur Françoise, "en recongnoissance des bonnes et agréable assistances qui luy ont esté rendues ainsiy qu'à damoisellle Françoise Le Prévost, sa mère, dans tous leurs besoins par Charles Michel ...., lieutenant d'une compagnie au Régiment de Picardye, mesme des secours qu'ils ont receus de luy, tant de sa personne que de son bien qu'il a employé à leurs urgentes affaires et à soutenir celles qui luy ont esté suscitées par aucuns de leurs parens pour empescher la perfection du mariage encommencé entre led. Michel et lad. défunte sa soeur, avec laquelle il avait esté acordé du consentement de lad. damoiselle mère et soeur et de plusieurs de leurs parens, et pendant lesquels procès led. Michel avoit esté forsé de négliger non seulement lad. charge de lieutenant mais unne de capitayne dans le mesme Régiment, qui luy fut offerte dans le temps desd. procès, ce qui luy a causé unne perte très considérable, et pour aucunement le rescompenser et par recongnoissance de l'honneur de sad. recherche et autres obligations que lad. Durevye recongnoist luy avoir et afin de l'engaiger dans la continuation de ses assistances", lui fait donation de la part qui lui est échue de la succession de sa soeur, immeubles et rentes, sans préjudice d'une obligation de 2 100 livres du fait de ladite Anne-Marguerite (A.D.M., 5 E 14 636).
Le 20 avril 1694, Charles Michel épousait Marie-Hélène du Mesnilcot, fille de Pierre, veuve de Louis Le Bourgeois, seigneur d'Octeville (A.D.M.; fonds Gohier, doss. Michel).
Il décéda le 4 mai 1695 (ibid. et infra). Le 19 de ce mois, son épouse fondait 50 livres de rente au profit de l'église de Huberville, à charge de célébrer à perpétuité "tous les troisièmes samedys de chaque mois trois messes à nottes à diacre et sous-diacre... pour le repos de l'âme dud. feu sieur de Beauchamp et (pour la) conservation de lad. Dame fondatrice, avec deux a(utres et) pareils services, savoir l'un le quatrième jour(de mai), Jour du déceds dud. feu sieur de Beauchamp et 11(autre lors)qu'arrivera le déceds de lad. fondatrice, en atte(ndant lequel) lesd. srs écclésiastiques feront tous les ans l'office ( ) solennellement la Messe de la Compassion de la Sainte Vierge le) vendredy de la semaine de la Passion... à la fin desquels services sera chanté un Libera, De Profundis, ou Répons des deffunts au mi(lieu) du choeur" (A.D.M., 5 E 15 020).
[page 671]
En janvier 1696, Marie-Hélène du Mesnildot passera T.M. avec Jacques Vaultier, écuyer, sieur de Franqueterre (A.D.M., 5 E, 15 020).
Charles Michel, décédé sans postérité, est le dernier représentant patronymique mâle de ce sous-rameau.
2ème sous-rameau, issu de Thomas Michel, fils Geoffroy.
8ème degré
Thomas Michel, précité (SD 7216)
C'est probablement lui qui a épousé Guillemine Osmond. Outre le tableau de Chamillart, il figure au titre de quartier généalogique dans la Recherche de Roissy, et dans celle de d'Aligre. Décédé sans doute avant 1573.
On lui connaît quatre enfants:
9ème degré
René Michel (SD 3608)
Epoux de Louise Noël (J. Durand de Saint-Front, Abbé Canu, A.D.M. doss. de la. monog. Michel). Mentionné par Roissy; à titre généalogique par d'Aligre, Chamillart. Le 3 mai 1583, il vend à Robert Houllegatte 40 sols tournois de rente, moyennant 6 écus 2/3 de principal et 7 sols 6 deniers de vin (A.D.M., 5 E 14 549).
Inhumé dans l'église de Saint-Germain-de-Tournebut le 8 octobre 1611 A.D.M., 2 J 607/6, Fonds Lepelletier, Michel).
Il a un fils, Adrien Michel, qui suit au 10ème degré.
[page 672]
10ème degré
Adrien Michel, sieur de La Fontaine (SD 1604).
Mentionné comme demeurant à Saint-Germain-de-Tournebut par 1Roissy, et à titre généalogique par d'Aligre et Chamillart. Epoux de Jeanne Doir. Il fut inhumé dans l'église de Saint-Germain-de-Tournebut le 27 novembre 1614 (A.D.M., 2 J 607/6, Fonds Lepelletier, Michel), et sa veuve, "dans le chancel de lad. église", "le pénultième de décembre" 1637 (ibid.) Déclaration des héritages, maisons et ménages de la de la défunte fut établie le 19 juillet 1638 par le fils aîné, Thomas (A.D.M. 5 E 14 898). Quatre lots et partages de la succession d'Adrien Michel et Jeanne Loir furent faits le 11 novembre 1656 (A.D.M., 5 E 14 904).
Adrien avait pour enfants:
11ème degré
Thomas Michel, sieue de La Fontaine (fils Adrien).
Il épouse par T.M. passé en reconnaissance devant les tabellions de Saint-Germain-de-Tournebut, le 15 octobre 1623, Guillemette Le Mansois (cf. acte de reconnaissance de 30 livres de rente, don de mariage, par Michel Le Mansois, curé de Tamerville, le 15 mars 1646 - A.D.M., 5 E 14913 , et acte du 22 octobre 1669 par lequel François Michel transporte à sa sœur Adrienne, épouse de Louis Marmyon, lesdites 30 livres - A.D.M., 5 E 14913). Thomas Michel figure dans la Recherche de d'Aligre et, au titre de quartier généalogique, dans celle de Chamillart. Il est mentionné par le Roole de 1640 avec son frère Adrien, comme il a été, dit supra. Il décéda le 19 avril 166l et fut inhumé à Saint-Germain-de-Tournebut le samedi de Pâques..., "proche la porte du chancel du costé droit" (A.D.M., 2 J 607/6, Fonds Lepelletier, Michel). Guillemettte Le Mansois fut inhumée le 25 juillet 1664 "proche le banc des prestres contre la muraille" (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut).
Leurs enfants étaient:
[page 674]
Francoise Michel, baptisée à Saint-Germain-de-Tournebut le 24 décembre 1646 (A.D.M. 2 J 607/6, Fonds Lepelletier, Michel). Elle épousa, par T.M. du 7 mai 1673,Robert Colas, fisl Jacques, de Morsalines (A.D.M. 5 E 6328)- D'où un fils, mineur, on l'a vu, en 1696.
[page 676]
Tristan Michel, sieur du Bosc (fils d'Adrien) (SD 902).
Epouse en 1636 (Chamillart) Philippine Mauquest (et nor Bauquet comme l'écrit le même Chamillart), fille d'Etienne (cf. acte du 26 mai 1659, A.D.M., 5 E 14906) et veuve de Louis Vaultier, écuyer, sieur du Lorey (cf. acte du 16 juillet 1683, A.D.M. 5 E 14 640).
Tristan Michel est mentionné par d'Aligre et à titre de quartier généalogique par Chamillart. Décédé avant mi-1659 (cf. 1 acte du 26 mai, déjà cité supra et 2 du 2 juin 1659, dans lesquels Philippine Mauquest est qualifiée sa veuve - A.D.M. 5 E 14 906). Trois lots et partages sont faits de sa succession immobilière le 4 mars 1667 (A.D.M., 5 E 14912). Philippine Mauquest fut inhumée dans la nef de l'église de Saint-Germain-de-Tournebut le 30 décembre l675, âgée de 78 ans (E.C. de Tournebut).
Leurs enfants étaient:
[page 677]
Les enfants de Gilles Le Canu (SD 450) et Pasquette Michel (SD 451) étaient:
12ème degré
Jean Michel, sieur de Launay.
Epouse à Tamerville, le 11 juin 1665, Renée Cosnefroy, veuve de Michel Mouchel (E.C. de Tamerville), dont elle a deux enfants, Jean et Marie Mouchel (cf. répertoire du 8 janvier l680, infra A.D.M. 5 E 14 636 et partages, infra).
Jean Michel est mentionné par Chamillart comme demeurant à Saint-Germain-de-Tournebut et âgé de 29 ans. Il est inhumé le 20 mars l675, quoique demeurant à Tamerville, à Saint-Germain-de-Tournebut, "à la présence de ses parents et amis", dans le chancel de l'église (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut). Inventaire de ses papiers est fait, requête de sa veuve, tutrice, et de François Michel, curé de Tamerville, tuteur actionnaire, présence d'Etienne Michel, sieur de La Vallée et René Michel, sieur de l'Etang (A.D.M., 5 E 14 916),en novembre 1675.
Renée Cosnefroy décède à son tour à l'extrême fin de 1679. Répertoire des meubles est fait le 8 janvier 1680 et inventaire des papiers (42 liasses) les 27 et 30 janvier et 1er février suivants, à Tamerville, triège du moulin Franqueterre (cf. 14 636, fos 6-7, 16-19, 82-97). Partage des héritages, rentes et revenus de Renée Cosnefroy est fait le 13 octobre 1680 en deux lots entre Jean Mouchel, prêtre, qui choisit le premier 2 décembre et le tuteur des enfants sous-âgés de Jean Michel qui reçoit le second lot (A.D.M. 5 E 14 928).
Les enfants de Jean Michel étaient:
12ème degré
Etienne Michel, sieur de La Vallée.
Il épousa à Saint-Germain-de-Tournebut, le 2 novembre l666, Jeanne Typhaigne, fille de feu Thierry présence d'Adrien et René Michel, écuyers (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut). Chamillart le dit demeurant dans cette paroisse et âgé de 27 ans. Il décéda de mort violente puisqu'un acte du 25 février 1683, passé par René Michel, oncle et tuteur de ses enfants mineurs, acte dont la minute est restée incomplète, fait mention de l'homicide commis en la personne dud. Etienne Michel" (A.D.M., 5 E 14 639). Il fut inhumé le 14 février 1679 "aagé de quarante ans ou environ... dans le chancel de l'église" de Saint-Germain-de-Tournebut. René Michel, Adrien Michel et Gilles Le Canu ont signé l'acte de sépulture (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut).
Trois lots et partages de ses biens furent faits le 21 août 1704 entre ses filles Anne, Marie et Jeanne (A.D.M., 5 E 15 024).
Les enfants d'Etienne Michel étaient:
13ème degré
Charles-François Michel, sieur de Launay.
Né le 27, baptisé le 28 juin 1669, à Tamerville (E.C. de Tamervile)
Epoux de Louise de Crosville.
Décédé à Tamerville en 1699. Délibération des parents paternels et maternels de ses enfants mineurs eut lieu Tamerville le 29 mai. Il est dit que cette réunion se tient au retour du service du "tranctain", qu'il y a deux filles, dont la plus âgée n'a que quatre ans, que Louise de Crosville est enceinte. Parmi les parents présents, Jean Mouchel, curé sieur de l'Etang (A.D.M., 5 E 15 021, n° 180).
Les enfants de Charles-François étaient:
1. Jeanne-Françoise Michel, née 12, baptisée 13 novemhre 1694 à Tamerville (E.C. de Tamerville). Elle épousa à Saint-Germain-de-Tournebut, le 9 octobre 1718, Jean-Jospeh Dubrisay, fils Jean, de Saint-Germain-de-Tournebut (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut); d'où
Jean-Joseph Dubrisay fut inhumé dans l'église de Saint-Germain-de-Tournebut le 7 décembre 1766, âgé de 74 ans ou environ. Jeanne-Françoise Michel décéda le 16 avril 1780, âgée de 87 ans environ, et fut inhumée à Saint-Germain-de-Tournebut le 17. Son acte de décès la dit femme de feu Jean-Joseph Dubrisay, marchand (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut). Ajoutons que ce dernier était qualifié sieur de La Rivière (A.D.M., Fonds Gohier, doss. Michel).
Charles-François Michel est le dernier représentant patronymique mâle de la ligne issue de René Michel, fils Thomas.
9ème degré
Guillaume Michel, sieur de Longuemare.
Epoux de N... Le Mière (J. Durand de Saint-Front, A.D.M., doss. de la monog. Michel). C'est sans doute lui qui est mentionné par Roissy (A.D.M. copie ms. 17e s.) en 1598: "Justifieront René et Gilles d'estre fils de Thomas Michel" (il faut sans doute lire: Guille). Mentionné également par d'Aligre: "lesdit René et Guillaume, frères, enfant de Thomas.".
Et à titre de quartier généalogique par Chamillart.
Ses enfants étaient :
10ème degré
Thomas Michel, sieur de Bosroger (fils Gruiliaume).
Il épousa en 1609 Jacquette Regnouf (Chamillart) ou plutôt Renouf (T.M. infra). Cité par d'Aligre: "Thomas et Tristan Michel, frères... tous de la paroisse de Saint-Germain-de-Tournebut. Il est décédé avant le 15 novembre 1633 (T.M. infra). Il a pour fils:
Guillaume Michel, qui suit au 1ème degré.
[page 682]
11ème degré
Guillaume Michel, sieur de Bosroger. Epousa par T.M. du 15 novembre 1633 Jeanne Picquenot, fille de Gion (lisez Guyon.), de Saint-Germain-de-Tournebut (A.D.M., 5 E 14 8,05). Mentionné par d'Aligre, figure au Roole de 1640: "Guillaume Michel, escuier. De mesme (= Homme de peu de concidérattion et povre). Cité par Chamillart à titre de quartier généalogique. Jeanne Picquenot fut inhumée dans la nef de l'église de Saint-Germain-de-Tournebut le 24 juil3et 1679, présence de Hervé et Thomas Michel, frères, ses fils, âgée de 65 ans environ (E. C. de Saint-Germain-de-Tournebut).
Les enfants de Guillaume Michel étaient:
D'où :
[page 683]
12ème degré
Hervieu Michel, sieur de Boisroger.
Mentionné par Chamillart qui le dit demeurant, à Saint-Germain-de-Tournebut et âgé de 31 ans. Epousa à Saint-Germain-de-Tournebut, le 17 novembre 1665, Jeanne Maubert, fille de Jacques, de Vaudréville, présence de Me François Michel, écuyer, prêtre (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut). Le T.M. est du 15 février précédent (A.D.M., 5 E 15 055). D'où:
12ème degré
Jacques Michel, sieur du Bois.
Epoux de Madeleine Despins, fille de Guillaume et sans doute la belle-fille de son frère Thomas (cf. contrat de vente de rente par Jacques Michel, de Saint-Germain-de-Tournebut, à présent demeurant, à Saint-Vaast, du 16 juin 1681, (A.D.M., 5 E 15 056).
Chamillart le cite comme habitant Saint-Germain-de-Tournebut, et âgé de 24 ans lors de la Recherche.
Ses enfants furent:
[page 684]
13ème degré
Guillaume Michel, sieur du Bois.
Epousa à Saint-Vaast le 9 novembre 1710 Michèle Valette, fille Hervé, de Saint-Vaast (A.D.M., 17 J 3, Papiers Leterrier). Leur T.M. est du 10 août 1710 (A.D.M., 5 E 8434).
Michèle Valette fut inhumée dans l'église de Saint-Vaast le 29 septembre l730 et Guillaume Michel (âgé de près de 50 ans) dans l'église également, le 5 janvier 1732 (A.D.M., 17 J 3, Papiers Leterrier).
Leurs enfants étaient:
[page 685]
14ème degré
Guillaume-François Michel, Sieur du Bois.
Baptisé à Saint-Vaast le 18 août 1711. Inhumé à Saint-Vaast le 20 mars 1742, âgé de 32 ans (A.D.M., 17 J 3, Papiers Leterrier). Répertoire de ses meubles et inventaire de ses papiers furent faits à Saint-Vaast le 18 juillet 1742 (A.D.M. 5 E 8367). Quatre lots et partages furent établis le 4 septembre suivant, entre ses soeurs Marie, Marguerite, Marie-Anne et Marie Michel (A.D.M., ibid. ).
Guillaume-François Michel est le dernier représentant patronymique mâle se la ligne issue de Thomas Michel, sieur de Bosroger, fils Guillaume.
10ème degré
Tristan Michel (fils Guillaume et frère puîné dudit Thomas).
Mentionné par d'Aligre: "Thomas et Tristan Michel, frères... tous de la paroisse de Saint-Germain-de-Tournebut". A titre de quartier généalogique par Chamillart, qui indique qu'il épousa en 1608 Jacqueline Buret.
A la date du 10 juillet 1609, il tient à Montebourg, des Religieux de l'Abbaye, "une maison, un jardin et une pièce de terre situés dans la Grande Rue, et à Saint-Floxel, six champs situés à la Campagne, moyennant une rente de 16 sols 1O deniers et 43 deniers pour trois alleux" (Inv. A.D.M., H 8576), et, le 9 mai 1608, il a acheté à Montebourg, de Robert Vauvrey, une grange, moyennant 6O livres (ibid.). Il a 2 fils:
Tous deux sont cités par d'Aligre: " ... Jean et Nicolas, enfants dud. Tristan...", mais Nicolas ne figure plus dans la Recherche de Chamillart, sans doute faute de postérité.
11ème degré
Jean Michel.
Cité, à titre de quartier généalogique, par Chamillart, qui indique en outre qu'il a épousé en 1640, Jeanne Lenoir et, en secondes noces, Marguerite Cochart, d'où un fils,
Jacques Michel, qui suit au 12ème degré
12ème degré
Jacques Michel, sieur de La Botellerie, bourgeois de Montebourg.
Chamillart le dit habitant Montebourg et âgé de 22 ans.
Par contrat du 16 Juin 1664, à Saint-Germain-de-Tournebut, il baille à fieffe à Robert Le Boulanger, bourgeois de Montebourg, "une vieille masure qui estoit aultrefoys à usage de tannerie, de présent en ruine... sise en la parroisse de St-Floxel, avec les cours appartenant à icelle maison..., un petit jardin potager... sis aud. lieu de Montebourg.... lad. maison et jardin estant tenus des sieurs abbé et religieux de Montebourg... par... trente sols tournois de rente fontiêre annuellement..." (A.D.M., 5 E 14 9l0).
Décédé avant le 18 février l700. Epoux de Bonne Follard (Deschamps-Vadeville). D'où:
Jean-Jacques Michel, qui suit au 13ème degré.
13ème degré
Jean-Jacques Michel, sieur de La Botellerie.
Il épousa à Millières, le 18 février 1700, Françoise-Catherine du Saussey (Deschamps-Vadeville). D'où :
Les deux soeurs tiennent de l'abbaye de Montebourg une maison et trois jardins situés à Montebourg, dans la Grande Rue, moyennant 86 sols, 12 deniers, un pain, et un chapon de rente et 168 deniers pour douze alleux (14 août 1751 - Inv. A.D.M. E 8598).
10ème degré
Richard Michel (fils Guillaume et frère de Thomas et Tristan).
Le 21 septembre 1617, Thierry et Richard Michel procèdent à l'amotissement de 12 livres de rente hypothèque d'ancienne constitution, que Pault Le Capellain avait droit de percevoir sur feu Guillaume Michel, ses hoirs ou représentants, selon son T.M. sous seing privé du 12 novembre 1612 avec Marie Michel (cette Marie Michel appartient à la sous-branche issue de Guillaume Michel, supar 5ème degré, 2 (A.D.M., 5 E 14 891).
Richard est mentionné par d'Aligre: "pour Richard Michel, fils Guillaume..." (A.D.M., ronéot. n° 435) et figure au Roole de 1640: "De mesme" (Homme de peu de concidérattion et povre). Dans un acte du 28 janvier 1635, Jacques Michel ci-après, bien identifié par sa signature, stipule pour Richard, son père (A.D.M. 5 E 14 896"). Dans un contrat d'amortisssement passé le 18 février 1688 par Guillemette Michel ci-après et son mari, il est dit que la rente de 100 sols dont s'agit était partie d'une rente de 10 livres "constituée au bénéfice de feu Richard Michel, écuyer en son vivant; père grand de lad. damoiselle... " (A.D.M., 5 E 14 645). Un autre contrat, du 28 juin 1671, nous apprend qu'il avait épousé Marie Tiphaigne, par T.M. du 30 décembre 1628 (A.D.M., 5 E 14 686, fos 427-430). Mais c'est évidemment d'un mariage précédent qu'était issu :
[page 687]
Jacques Michel, qui suit au 11ème degré.
11ème degré
Jacques Michel, sieur de Longuemare.
Nous n'avons, outre l'acte du 25 junvier 1635 ci-dessus, recensé qu'un contrat de lui, du 25 mai 1638 (A.D.M., 5 E 14 898). Il avait épousé Charlotte Cosnefroy, qualifiée sa veuve et tutrice de ses enfants, de Saint-Germain-de-Tournebut, à présent demeurant à Valognes, dans un acte du 31 décembre 1657 (A.D.M., 5 E 14 6l2). D'où trois filles:
1. Guillemette Michel précitée. Le 10 janvier 1662, parents et amis, dont Hervé Michel, écuyer, assemblés à la requête de Charlotte Cosnefroy, délibérèrent sur la recherche en mariage de damoiselle Guillemette Michel, l'aînée desdites filles, par Me Jean-Francois Bosquet, fils Nicolas, bourgeois de Valognes, délibération qui comportait rédaction du T.M., reconnu le 18 suivant. Par la même délibération, les susdits parents déchargeaint Charlotte Cosnefroy de la tutelle de ses deux filles encore mineures et établissaient Jean-François Bosquet poue leur tuteur principal, décidant de faire partager la succession de Jacques Michel après le mariage (A.D.M., 5 E 14 617). Celui-ci fut célébré à Valognes le 5 février 1662 (E.C. de Valognes). Le 27 novembre 1664, Charlotte Cosnefroy et ses enfants faisaient concordat par lequel était attribuée à la mère une pension de 300 livres sa vie durant (A.D.M., 5 E 14 619). Enfin, le 12 juin 1668, celle-ci louait pour trois ans, de Louis Folliot, bourgeois de Valognes, une maison et jardin assis en la bourgeoisie, Rue du Bourrachard, par 26 livres par an (A.D.M., 5 E 14 912).
Les enfants enfants de Jean-François Bosquet et de Guillemette Michel étaient:
Jean-François décéda à Alleaume, âgé de 55 ans en juin 1690 et fut inhumé dans la chapelle Notre-Dame de la Victoire. Le 31 août 1692 sa veuve fondait un obit à célébrer par le curé d'Alleaume en ladite chapelle (A.D.M., 5 E 14 651). Par un acte du 14 septembre l691, constituait 20 livres de rente à ses filles Madeleine, sur le point de se marier, Roberte, Marie-Louise et Jeanne, encore mineures Marie et Charlotte étaient, de leur côté, (A.D.M., 5 E 14 651). Elle décédait peu après, le 9 mars 1692 (E.C. de Valognes).
Les maisons, ménages, rentes et revenus ayant appartement à son mari et à elle furent partagés le 13 décembe 1692 entre Jean-Baptiste, Pierre et Augustin Bosquet (celui-ci en tutelle), fils survivants par conséquent (A.D.M., 5 E 14 653).
2. Louise Michel. Elle épousa en secondes noces Clément Beaufils, bourgeois de Cherbourg (cf. concordat précité, A.D.M., 5 E 14 619). Elle est qualifiée sa veuve dans un acte du 28 juin 1671 (cité supra, A.D.M. 5 E 14 626)
Elle épousa en secondes noces Louis Carré, sieur de La Planche. D'où:
a) Marie-Louise Carré, "fille première née", baptisée à Valognes le 4 juin 1675, inhumée dans la nef, à Saint-Germain-de-Tournebut, âgée de 5 ans, le 19 septemhre 1680 (E.C. de Valognes et Saint-Germain-de-Tournebut)
b) Jeanne-Françoise Carré, baptisée le 14 décembre 1678 (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut). Elle épousa par T.M. du 22 février 1699 Charles Guérey, de Morsalines (A.D.M., 5 E 15 021).
c) Charles-Louis Carré, procureur au bailliage et vicomté de Valognes, qui épousa le 3 mai 1706, à Valognes, Bonne-Marie-Elisabeth Jouan, de Colomby. Le futur a 25 ans (E.C. de Valognes).
d) Jacques Carré, présent au T.M. de sa soeur, y qualifié "frère de lad. future espouse" (A.D.M., supra). Il épousa à Saint-Germain-de-Tournebut, le 22 septembre 1711, Jeanne-Renée Duhamel, fille Jean, de Colomby, d'où 13 enfants, tous baptisés à Saint-Germain-de-Tournebut (E.C. de St-Germain-de-Tournebut).
Un contrat du 28 septembre 1687 nous apprend qu'alors, Louis Carré demeure à la Commanderie de Valcanville (A.D.M., 5 E 6333). Mais, le 31 octobre 1700, il est dit demeurant à Saint-Germain-de-Tournebut, dans un autre acte par lequel il cède 100 sols tournois de rente hypothèque au denier quatorze, transportée par contrat du 18 avril 1643 "à feu Jacques Michel, esr, sieur de Longuemare, père de lad. damoiselle feue Louise Michel", décédée donc avant cette date (A.D.M., 5 E 15 022).
3. Jeanne Michel. : Elle épousa 1° à Valognes, le 23 février 1664, Jacques Le Vavasseur, fils Floxel (E.C. de Valognes). D'où:
[page 689]
François Le Vavasseur (cf. 2 actes du 25 décembre 1696,
A.D.M., 5 E 15 02. François Le Vavasseur habita alors à Montebourg).
2° à Saint-Germain-de-Tournebut, le 20 juillet 1681, Pierre Hurtevent, fils Vincent, de Saint-Germain-de-Tournebut (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut).
Le 17 juin 1703, à Valognes, damoiselle Jeanne Michel, "femme séparez de biens de Me Pierre Hurtevent, demeurante de présent en cette ville en sa maison rue de la Trinité", donne "aux Pauvres de l'Hôpital général de cette ville de Vallongnes 140 livres de rente "à prendre sur tous ses acquêts, meubles, immeubles .... et nottament sur sa terre de la Hucquellerie scituez en la parroisse de Saint-Germain-de-Tournebut et sur maison de Vallongnes susnommez... à charge par lesd. donataires de faire célébrer à perpétuité à commencer dès à présent dans la chapelle dud. hôpital, une messe basse tous les jour de chaque semaine à l'heure qui sera la plus commode pour y faire assister les pauvres dud. hôpital, qui seront avertis de prier Dieu pour lad. donatrice dès à présent comme après son déceds et de satisfair par lesd. Donataires à la rétribution nécessaire aux prestres qui la célébreront et de faire tous autres frais pour ce nécessaires, à quoy elle destine cent vingt livres du nombre desd. cent quarante livres de rente, le surplus estant pour les pauvres dud. hôpital et pour avoir part à leurs prières..." (A.D.M., 5 E 14 668), fos 249-250.
Jeanne Michel fut inhumée à Saint-Germain-de-Tournebut, dans la nef, le 25 juillet 1704 (E.C. de Saint-Germain-de-Tournebut).
7ème degré
Etienne Michel, verdier de Valognes.
Il est cité de nombreuses fois par Gilles de Gouberville, qui ne le désigne jamais par son patronyme mais l'appelle toujours le Verdier de Valognes, un verdier étant alors un officier des eaux et forêts.
Il épousa Jeanne Marie (J. Durand de Saint-Front, A.D.M., doss. de la monog. Michel). Gilles de Gouberville note au 27 août 1549: "Je trouvé Thomas Mouchel de Saulsemesnil céans qui me dist qu'on avoit enterré se jourdhuy la femme du Verdier de Vallongnes" (éd. Blangy, p. 39).
Le 15 juin 1571, Etienne Michel dictait son testament dans lequel il demandait que son corps fût mis au sépulcre de ses parents et amis "en l'église paroissial Monsieur Sainct Mallo de Vallongnes", qu'un obit à l'usage de la confrérie du Saint-Sacrement fût célébré au jour de son décès, pour quoi il donnait 210 livres à employer en 40 sols tournois de rente, donnait en outre 5 sols à chacun des luminaires de saint Malo et de saint Sébastien, voulait qu'on prît sur ses meubles la somme de 50 livres qu'il donnait à Robert, "mon bastard, pour aidier à l'entretenir et à prendre vacation de vivre", déclarait qu'il voulait et entendait que ses serviteurs fussent pavés, donnait à Françose "sa serviteure" la somme de 10 livres, prévoyait ce qu'il fallait pour ses obsèques et funérailles, donnait aux prêtres et clercs de Saint-Germain-de-Tournebut 1 écu d'or sol pour faire un service pour lui après son décès, etc.
(A.D.M., 5 E 14 540).
Les enfants d'Etienne Michel étaient:
8ème degré
Geoffroy Michel, sieur de Saint-Martin.
Gilles de Gouberville note, au 23 avril 1554: "...dès le matin, je allé à Vallongnes aulx haultz jours... Apprès disner, je m'en allé tenir la juridiction, ... La juridiction tenue, je m'en allé au chasteau où je trouvé Messieurs les contes et leur gouverneur. Je souppé avec eulx; l'advocat et le verdier y estoyent et son filz Sct-Martin... " (éd. Beaurepaire, p. 91).
Ce Geoffroy était apparemment assez mauvais sujet. Le 1er novembre 1557, Gilles de Gouberville écrit: "De lundi jour de Toussainctz,... je ne bougé de céans... En m'en revenant de vespres, ... les serviteurs de mon cousin de Bretteville,... me disrent que mon cousin de Bretteville avoyt été oultragé cejourd'huy en l'église de Sct-Pierre, comme on lisoyt l'évangille, par Sideville, Sct-Martin, filz du verdier de Vallongnes, Navarre et plusieurs aultres de leur complicyté. Led. jour. Incontinent que je fus revenu de vespres, Cantepye revinst de Sct-Saulveur, ... et me dist qu'il estoyt venu de Vallongnes avecques ung de ceulx qui estoyent à oultrager Raffoville, lequel menoyt un barbier pour penser led. sr de Raffoville, qui estoyt fort blessé d'un coup de pistolet au travers de l'épaule gauche, et conta aud. Cantepye comme la chose estoyt advenue en l'église de Sct-Pierre... Apprès soupper, il geloyt... J'envoyé Cantepye, Symonnet et Thomas Drouet pour scavoir des nouvelles au certain. Ung peu avant jour, Thomas Drouet revinst et me dist que dix-sept de ceulx qui avoyent oultragé led. sr de Raffoville estoyent encore en sa maison maistres de sa personne et de ses biens. Avant soleil levé, Cantepye et Symonnet revinrent, et me disrent que la compagnie s'en estoyt allée à la lune recousante viron deux heures avant jour, et que mon filleul mon filleul se recormandoyt à moy et n'estoyt pas tant malade qu'on disait. Incontinent, que je fus levé arriva le sr de Bretteville, le curay et Chandeleur qui desjeunèrent, et me conta led. sr comme Cydeville et ses consors avoyent souppé le dymanche précédent led. Jour de Toussainctz et disoyent qu'ils alloyent eulx nonces de Jehan Hubert" (éd. Beaurepaire, p. 381-382). Gilles de Gouberville le cite encore les 30 janvier et 1er février 1560 a.s. (1561). Il a été mis en prison pour une affaire peu honorable. Gilles de Gouberville l'appelle alors: "Sct-Martin, filz du verdier de Vallongnes", puis "Geoffré Michel, escuyer, filz du verdier de Vallongnes" (ibid., p. 636-637).
Geoffroy Michel épousa Marie Le Capelain. Est-ce à ce mariage que fait allusion le même Gilles de Gouberville, dans un passage qui rest énigmatique: "Le lundi XIe jour (de novembre 1549), à matin, je m'en allé à Vallongnes... je souppé chez le Verdier... Toute l'apprès souppée jusques apprès dix heures fut emploiée à dancer, ledit Verdier avoyt eu jour d'hier marié son fils..." (éd. Blangy. P. 55)? Dans un acte du 18 décembre 1561, où Geffroy figure avec son épouse celle-ci est dite "ayant renoncé à la succescion de sond. mary et authorisée par auctorité de la Court de Parlemert osmologuée par devant monsizur le bailli de Costentin ou son lieutenant, comme ils disent estre patant par les escriptz présentez, et par ce moyen renddue libre pour disposer de ses biens et facultés". Geoffroy était-il, comme aurait dit Toustain de Billy, mauvais ménager de son bien ? (A.D.M. 5 E 14 537).
Il décéda avant son père. Le 25 mars 1568, Mathurin Lajoye, bourgeois de Valognes, transportait à Etienne Michel 25 livres de rente que ledit Lajoye avait droit de prendre "sur led. Michel et demoiselle Marye Le Capdellain, en premières noces femme de défunct Geoffroy Michel, en son vivant escuyer, et à présent femme de noble homme Christophle de Tilly, sieur de la Hougue, d'Orglandres (A.D.M. 5 E 14 538).
[page 692]
Geoffroy Michel avait laissé des enfants sous-âgés, dont son frère Thomas assuma la tutelle au moins un certain temps (cf. acte du 25 novembre 1571, reconnu le 29 octobre 1573, et acte du 5 octobre 1573, reconnu le 9 décembre - A.D.M, 5 E 14 541).
Les enfants de Geoffroy Michel étaient:
Geffroy Michel est la tête d'un tableau de Chamillart (p. 443-444). Ce tableau doit évidemment être rattaché à celui qui part d'Etienne Michel (p. 442-443).
9ème degré
Geoffroy Michel, sieur de Saint-Martin.
Il entra en contestation avec son oncle Thomas Michel au sujet du partage de le succession d'Etienne Michel. "Il disoit avoir esté déceu pour l'inéguallité desd. partages" faits entre Thomas et ses tuteurs. Ils transigèrent, en 1578, "des différends et procès meuxpar devant Monsieur le bailli de Costentin ou son lieutenant à Vailongnes entre noble homme Georges Michel, sieur de Sainct-Martin et aisney en la succession de feu noble homme Estienne Michel, de son vivant verdier de Vallongnes en la représentation de feu noble homme Geoffroy Michel, sieur Ce Saint-Martin, père dud. Georges et aisney en lad. succession, part, et noble homme Thomas Michel, sieur de Turquetteville (Teurthéville) en partie, fils puisney dud. Estienne et puisné dud. Geoffroy d'auttre..." (A.D.M. 5 E 1A 544, acte du 27-?-1578).
Georges Michel, dont nous ignorons quelle fut son alliance, avait deux fils :
10ème degré
Christophe Michel, sieur de Préfontaine.
[page 693]
Nous ne connaissons pas non plus son alliance. il a deux fils:
11ème degré
François Michel, sieur de Verdun.
Chamillart, qui cite les trois précédents degrés généalogiques, Geoffroy, Georges et Christophe, indique que François demeure. à Saint-Martin-d'Audouville et est âgé de 50 ans (p. 443-444). Il épousa, le 3 février 1648, Marguerite Prévastel, fille de Floxel, sieur des Brosses, contrôleur en l'Election de Valognes (R. de Mons, A.D.M., doss. de la monog. Michel). D'où un fils:
Christophe Michel, né le 28 novembre 1648 (ibid.) mais sans doute prédécédé puisque François est cité le dernier dans la Recherche de Chamillart. Cette ligne, issue de Michel, fils Etienne, a donc dû s'éteindre avec lui.
8ème degré
Thomas Michel, sieur de Teurthéville-Bocage.
Thomas succéda à son père Etienne comme verdier de Valognes. Il est qualifié tel comme témoin au T.M. de Hugues Le Conte et Marguerite Bertault, reconnu à Valognes le 13 septembre 1571 (A.D.M., 5 E 14 540). Il devint lieutenant général des Eaux et Forêts au bailliage de Cotentin (il porte cette qualification dans un acte du 7 avril 1583, tandis qu'un autre acte, du 19 juin 1682, le dit lieutenant et maître des Eaux et Forêts (A.D.M., 5 E 14 549, 14 548).
Il épousa en 1566 Guyonne Lhermite (Chamilart), fille d'Aubin, sieur de Teurthéville, et hérita, du chef de sa femme, du fief de Teurthéville. Il est mentionné comme verdier de Valognes dans l'état des personnes nobles l'Election de Valognes de 1576 (N.M.D. vol. 16, 1896).
Il périt avec son frère Robert, comme on l'a vu, lors du siège du manoir de Teurthéville par les Ligueurs: Noble homme Thomas Miche, Seigneur et patron de Teurthéville en sa partie, lieutenant pour le roi aux eaux et forêts du bailliage du Cotentin fut tué et mis à mort le jeudi 3ème jour d'octobre, environ 5 heures du soir, et fut inhumé au choeur de l'église de céans le samedi suivant 5ème jour du mois d'octobre 1591" (Note de l'abbé Hurel, A.D.M., 109 J 328, Fonds Gibert-Dupont, doss. Michel).
[page 694]
Guyonne Lhermite fut inhumée le 22 juin 1601 (Deschamps-Vadeville). "Afin d'accomplir les dernières volontés de son mari, comme il est dit ans l'acte de fondation, Guyonne Lhermite, dame de Teurthéville, fonda en l'église une rente de 18 livres pour ses obits" (A.D.M., Papiers Hulmel, Theurthéville-Bocage).
Leus enfants étaient :
(pour les 5 et 6, A.D.M., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage; Deschamps-Vadeville, 1 Mi 90, R 1-3, 1968).
9ème degré
Pierre Michel, seigneur et patron de Teurthéville-Bocage.
Il épousa Marguerite Vaultier (A.D.M. Deschamps-Vadeville, 1 Mi 90 R 1-2, 1968; Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
Par contrat du 29 novembre 1636, il vendit à "noble seigneur Me Robert de Franquetot, seigneur et patron de Coignis, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel et président présidial au bailliage de Costentin... le droict de patronnage alternatif avec Me Clément Cantel, sr du Tronqué, conseiller du Roy, président en l'élection dud. Vallongnes, de la cure et bénéfice de l'église parrochiale de Ste Trinité de Turtheville au Boscage, avec une pièce de terre nommée les Courchous, sise en lad. parroisse... du contien de quatre vergées ou viron... laquelle pièce de terre ser(t) de glèbe aud. patronnage, le tout dépendant et tenu de la terre et sieurye de Fontayne, en exemption de toutes rentes, charges et redevances fors droictz et devoirs sieuriaux, dont led. seigneur acquéreur fera l'acquit à l'avenir, et présentera aud. bénéfice la prochaine vacation échéante q'iceluy comme estant le tour et rang dud. seigneur de Turtheville au droict duquel led. seigneur de Coignis acquéreur demeure par le présent subrogé et à tous droicts, noms, raisons et actions dépendants dud. patronnage alternatif égallement avec led. sr du Tronquez, qui représente le droict d'Adrien Julien, esr, vivant sr de La Hennodière et de L'espine, héritier en sa partye de damoiselle Marye Lhermite, sa mère, et led. sr de Turtheville représentant le droict de Jacques Godes, esr, sr d'Ambly et de Fontaynes à Turtheville, par contract passé par devant les tabellions de Caen le sixieme jour de mars mil six centz dix-huit. Et fut ladicte vente faicte par le prix et somme de huict mille livres tz, en principal et cent cinquante livres tz pour vin, payez tant ce jourdhuy que précédent ce jour par led. seigneur de Coignis..., condition retenue par led. sr de Turtheville et à luy accordée... de pouvoir retirer et dégager touttezfoys et quantes led. droict de patronnage et led. vendeur en rendra et remboursera tous les prix principal, vin et loia(u)x coustz..." (A.D.M. 5 E 14 588, fos 811-812).
Pierre Michel figure dans la Recherche de Roissy avec ses frères Bon et Christophe (A.D.M., copie ms l7e s.). Il figure également au Roole de 1640: "Homme âgé et propre à rien" (N.M.D. vol. 11, 1893, p. 30).
"Marguerite Vaultier... mourut le 24 mars 1645 et Pierre Michel le 29 juillet 1649; ils furent tous les deux inhumés dans le choeur de l'église du côté de l'évangile..." (A.D.M., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
Leurs enfants étaient:
(cf. A.D.M, Deschamps-Vadeville, 1 Mi 90, R 1-2, 1968, Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
10ème degré
Thomas Michel, sieur de La Bretonnière, puis sieur de Teurthéville et de la Bretonnière (ou seigneur et patron de Teurthéville).
Il épousa à Valognes, le 1er mars 1620, Perrette Le Fèvre, fille de n.h. Samson, sieur de Beaulieu et de Saint-Cyr, receveur des aides et tailles en l'élection de Valognes (E.C. de Valognes), décédée entre 1635 et 1639 (cf. acte du 22 décembre 1635 par lequel elle constitue à sa mère, Catherine Jallot, 40 sols de rente hypothèque, A.D.M., 5 E 14 587 - acte du 23 mai 1639, relatif à la tutelle des 5 filles issues de cette union, A.D.M. 5 E 14 591).
Les enfants de Michel et Perrette Le Fèvre étaient:
Charles Michel, seigneur et patron de Teurthéville-Bocage.
Baptisé à Teurthéville-Bocage le 31 mars 1647 (A.D.M., Deschamps-Vadeville 1 Mi 90, R 1-2, 1968) Mentionné par Chamillart, qui le dit âgé de 19 ans lors de la Recherche.
Il épousa Foy du Hamel, baptisée à Saint-Pierre-de-Coutances en 1648, fille de Louis, seigneur et patron de Saussey et d'Anne Le Campion, ledit Louis du Hamel ayant épousé en secondes noces, comme il a été dit, Anne Dancel, la mère de Charles Michel (Deschamps-Vadeville, ibid., A.D.M., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
Inhumé au choeur de l'église de Teurthéville-Bocage le 1er décembre 1696 (Hulmel, ibid.). Foy du Hamel épousa en secondes noces Floxel Cantel, écuyer, sieur de Vaugréard, patron alternatif de Teurthéville-Bocage, veuf de Madeleine Julien. Elle décéda le 3 décembre 1704, âgée de 55 ans, et fut inhumée le lendemain dans le choeur de l'église de Teurthéville (Deschamps-Vadeville, ibid.; Hulmel, ibid.).
Les enfants de Charles Michel étaient:
François Michel, sieur de Fontaine, puis seigneur et patron de Teurthéville-Bocage. Inhumé le 9 juin 1703 à Teurthéville-Bocage, âgé de 28 ans, sans alliance, et dernier représentant patronymique mâle la ligne issue de Pierre Michel, fils Thomas, fils Etienne (Deschamps-Vadeville, ibid.).
Descendance de Thomas Michel fils Thomas, fils Etienne,
et frère puîné de Pierre.
9ème degré
Thomas Michel.
Il n'est mentionné que par le seul d'Aligre, dans un passage qui peut paraître énigmatique: "Pierre Michel... et pour Thomas son fils... et pour Bon et Cristophle prêtre... lesdits Bon et Cristophle frères, enfans de Thomas enfans d'autre Thomas fils Etienne, fils Jean fils Jacques Michel..." (A.D.M., ronéot., n° 409).
Ce Thomas a donc été confondu avec son père par Chamillart, qui confond aussi son fils Bon avec le frère de Pierre du même nom cité par Boissy : "...ordonne que Pierre Michel, Bon et Cristophle ses frères paroisse de Turteville justifieront leur descente de Thomas et Thomas d'Estienne. Du depuis ont justifié, jouiront" (A.D.M., copie ms. 17e s. la même confusion a été faite par Deschamps-Vadeville et Hulmel. La dispense de consanguinité sera donnée à Jacques Michel (12ème degré infra, fils Bon, fils Thomas, pour son mariage avec Anne de Tilly, arrière-petite-fille d'Anne Michel, après compte-rendu d'enquête d'usage, en date du 17 juin 1707 (Arch. dioc. 1ère série dispenses matrimoniales), si elle fait erreur sur le prénom de l'arrière-grand-père de Jacques-Louis, faisant descendre celui-ci de Pierre et non de Thomas, ne se trompe ni sur la parenté ni sur le degré (puisque Pierre et Thomas étaient frères et Anne, leur sœur). La confusion faite par les témoins est excusable. Thomas devait alors être décédé, depuis plus d'un siècle, puisque Roissy ne le mentionne pas en 1598-1599.
Serait-ce lui, qualifié sieur du Bost, qui avait épousé Catherine Simon, fille de Robert, sieur du Buisson, avec don de mariage du 7 juillet 1588 (cf. Publ. multi-raph. de la Soc. d'Arch., fasc. 27, no 63, 65, et acte du 14 février 1631, A.D.M. 5 E 14 894), laquelle, veuve, épousa Guillaume de Rosel, écuyer, sieur de Néhou (A.D.M., ibid.) ?
Thomas Michel eut pour enfants:
10ème degré
Bon Michel, sieur des Ventes.
Epousa en 1619 Antoinette Prévastel, "soeur de n.h. Michel Prévastel, écuyer, sieur des Broches, de Quettehou, contrôleur en l'Election de Valognes" (A.D.M., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
Leurs enfants furent:
Bon-Christophe Michel, sieur de Saint-Sauveur, baptisé à Teurthéville-Bocage le 6 mai 1634 (Deschamps-Vadeville ibid.) Mentionné par Chamillart comme demeurant à Teurthéville-Bocage et âgé de 32 ans (désigné sous le seul nom de Christophe). Parrain à Teurthéville-Bocage le 9novembre 1669 (Deschamps-Vadeville, ibid.). Mort en 1672 sans postérité (Hulmel, ibid.).
Bon Michel fut inbumé à Teurthéville-Bocage le 26 décembre 1661 et Antoinette Prévastel le 16 mars 1662 (Deschamps-Vadeville, ibid.), "tous les 2 en la chapelle de la Ste Vierge" (Hulmel, ibid.).
11ème degré
Bon-Pierre Michel, sieur des Ventes.
Il était l'un des triplés baptisés à Teurthéville-Bocage le 1er janvier 1630.
Le 6 octobre 1662, son frère Bon-Christophe lui bailla à fieffe la part d'héritage qui lui revenait dans la succession de Bon Michel, leur père, moyennant 150 livres de rente (Publ. multigraph. de la Soc. d'Arch., fasc. 27, n°242).
Mentionné par Chamillart qui le dit de la paroisse de Teurthéville-Bocage et âgé de 36 ans.
Il épousa le 15 octobre 662 Jeanne Simon, fille de François, seigneur et patron de Carneville (L. Drouet, Recherches canton de Saint-Pierre Eglise, p. 221). Leur T.M. était du 26 octobre 1660 (cf. Publ. multigraph. de la Soc. d'Arch., fasc. 27 n°245, pièce qui fait allusion à ce T.M.).
[page 701]
Bon-Pierre Michel fut inhumé à Teurthéville-Bocage le 27 avril 1693 (A.D. M. Deschamps-Vadeville, 1 Mi 90, R 1-2, 1968) âgé de 65 ans, dans le chœur (A.M. Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage). Jeanne Simon mourut à Quetehou, le 5 mars 1722, et fut inhumée le lendemain en l'église du lieu, "en la chapelle Ste Barbe, sous les cloches (Hulmel, ibid.).
Leurs enfants étaient :
12ème degré
Jacques-Louis Michel, sieur de Saint-Sauveur.
Né en 1672 (A.D.M., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage). Parrain à Teurthéville-Bocage, le 18 janvier 1689, d'un enfant de sa sœur (A.D.M., Deschamps-Vadeville, 1 Mi 90, ? 1-2, 1968).
Il servit trois ans comme gendarme dans la Compagnie de gendarmes du Comte d'Anjou, de laquelle il obtint son congé le 30 novembre 1697 (Publ. Multipgraph. de la Soc. D'Arch., fasc. 27, n° 258). En 1708, il était officier dans la Compagnie des gentilshommes entretenus par le Roi dans la province de Normandie (ibid., n°279).
Il épousa par T.M. du 22 juin 1706 Anne de Tilly, fille de Pierre, écuyer, sieur des Coursières de la Pernelle (A.D.M. 5 E 8341). Comme on l'a vu supra, une dispense de consanguinité, du 3ème au 4ème degré. leur fut accordée.
[page 702]
"Jacques-Louis Michel habitait ordinairement Quettehou, où il possédait des immeubles plus importants qu'à Teurthéville" (A.D.M., Hulmel, ibid.). Il décéda Quettehou et fut inhumé le 6 mai 1725, âgé de 59 ans (Hulmel, ibid. et inventaire infra).Le même jour, inventaire fut commencé à son domicile et continué les 24, 25, 26 mai, 6 et 7 juin (A.D.M. 5 E 8350). Il y avait alors trois enfants mineurs, un garçon et deux filles, seuls survivants, par conséquents, des suivants :
[page 703]
13ème degré
Jacques-Adrien Michel, sieur de Saint-Sauveur.
Né en 1715 (A.D.L., Papiers Hulmel, Teurthéville-Bocage).
Epousa, par T.M. du 9 février 1736, Jeanne-Jacqueline Le Poittevin, fille de Hervé, écuyer, sieur de Duranville (A.D.M., 5 E 14 719).
"Il vendit, nous dit Hulmel (ibid.) la plus importante partie de ses biens sis à Quettehou le 7 janvier 1741 à Jean Chandeleur, laboureur, de Valcanville" (cf. égal. Publ. multigraph. de la Soc. d'Arch, fasc. 27, n° 286).
Il décéda à Teurthéville, où son T.M. le dit demeurant au surplus, "en 1754, à l'âge de 40 ans, et fut inhumé en la chapelle de.la Ste Vierge" (Hulmel, ibid.). Il ne laissait pas de postérité. Jacques-Adrien Simon, époux de Catherine Michel, est qualifié son "héritier bénéficiaire à cause de lad. dame son épouse", dans un répertoire de meubles qui fut fait, le 20 septembre 1755, dans une chambre dont jouissait le défunt, paroisse d'Alleaume, rue de Poterie (A.D.M. 5 E 14 849).
----------------------
Note annexe.
Jacques Michel (SD 57 728) avait, comme il a été dit supra, épousé Marie de Rozel, fille de Jean, seigneur de Baudreville (Recherche... 1523). Apparemment, ce Jean de Rozel n'est autre que celui que G. Dupont-Ferrier (Gallia regia de 1328 à 1515, t. 2, p. 206, no 7120) donne comme lieutenant général du bailli de Cotentin de 1459 à 1461 au moins. La généalogie, malheureusement purement agnatique de l'épouse de Jacques Michel est la suivante (d'après ms. Bigot, généralité de Caen, fo 155):
SD 14 778 624 |
Robert du Rosel, sr du lieu |
|
SD 7 389 312 |
Guillaume |
|
SD 3 694 656 |
Robert |
|
SD 1 847 328 |
Gervais |
Guillaume |
SD 923 664 |
Gervais |
|
SD 461 632 |
Thomas |
|
SD 230 916 |
Thomas |
|
SD 115 458 |
Jean l'aîné |
Jean le jeune |
SD 57 729 |
Marie |
Raoul, demeurant à Montsecret, serg. Vassy, él. Vire, reconnu noble par Montfault |