(Last update : Sat, 24 Jul 1999)
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XXVIII - Alliés des Compère. Les Le Maistre (de Tamerville).
Honoré Compère (SD 1910) avait épousé par T.M. du 16 février 1645, Anne Le Maistre (SD l9ll), fille de Claude et de Marguerite Blestel (SD 3822 et 3823).
Claude Le Maistre fut inhumé à Tamerville, "dans l'église, proche la tombe aux Hermisses", le 30 juillet 1651.
Le 26 novembre 1652, honneste femme Marguerite veuve de feu Claude Le Maistre, de la paroisse de Tamerville, "meue de dévotion et estudiant au salut de son âme", donne au curé, prêtres et clercs de Tamerville, "la somme de quara(n)te solz t(ournoi)z de rente hipotecq(ue) au denier quatorze à prendre... par chacun an tel jo(ur) que lad. Blestel décèdera sur tous les biens dud. feu Le Maistre par consigna(ti)on et remplacem(ent) de partye de son cot amorti aux mains dud. son mari sel(on) q(u'i)l est mentio(nn)é par le traictéde son mariage et contract de racquit dud. lot ... lad. dona(ti)on faicte au moyen que lesd. srs. curé et p(res)b(t)res seront tenus, à tel et pareil jo(ur) q(u'ice(lle) donatrice décèdera, un service solemnel en son intention, qui consistera en vespres des trespassez et en trois mesmes en haut, la première du St-Esprit, la seconde de Beata et la troisié(me) des défunctz, à la fin de laq(ue)lle desd. messes lesd. srs ecclésiastiq(ues) seront tenus se transpo(rter) sur sa sépulture ou celle dud. Le Maistre et y chanter le De profond(is) et oraisons acoustumez; et sera led. service solen(n)el termé au prosne de l'église dud. lieu le dimenche précédent, à ce q(ue) les parentz et amis de lad. Blestel s'y trouv(ent) si faire le veulent, et ne co(m)men(cera) lad. ren(te) -à courir q(ue) du jo(ur) du décès de lad. Blestel, auq(uel) jo(ur) se commencera led. service et se continuera en apprès... Et sera la distribu(tion) desd. quarante solz faicte ainsy q(u'i)l est accoustumé en pareils services fondez en lad. église" (A.D. Manche, 5 E 14 606).
Le 20 janvier 1658, Marguerite Blestel, veuve de Claude Le Maistre, demeurante en la paroisse de Sauxemesnil, reconnaît avoir reçu de Joachim Frigot, de Tamerville, 7 livres à déduire sur cinq années d'arrérages de 46 sols 8 deniers de rente don de mariage qu'elle a droit de prendre sur les héritages qui furent à son mari, "desquelz héritages led. Jouachin Frigot jouist d'une pièce à droîct de fieffe à luy faicte par Bertin Le Maistre filz de lad. veufve, au payem(ent) de laq(ue)lle so(mm)e de sept livres led. Frigot a esté condamné envers lad. veufve à déduire sur lesd. arréra(ges) és ples de Vallo(n)gnes tenus jeudy der(nier) passé..." (A.D. Manche, 5 E 14 613).
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Le 4 juillet 1678, Michel Larquemin, de Montaigu (qui vient d'épouser
la petite-fille de Marguerite Blesyel) et sa femme passent accord avec la grand-mère
"toucnant le demeure qui font et prétende faire ensemble à l'advenir,
par laquelle demeure ilz n'acquéront aucune communitté ny societté
de biens ensemble combien que leur demeure soit longue, et ne pourront estre
prenables des faictz ny debtes les uns des aultres; aultrement que s'il arrive
qu'ilz ne puisse compatir ensemble et que la ditte veufve soit obligez d'aller
faire sa demeure ailleurs, elle aura et relèvera ses habitz, linge et
vestementz à son usage (suit l'inventaire) ... et au regard dese
que la ditte Blestel peult avoir d'annuel et venant de son dot et douaire sur
Nicollas Le Meistre, de Tamerville, elle donne pouvoir aud. Larquemin le faire
tirer en son non pour subvenir à son alliment et entretien, ainsy que
sur aultres personnes sy y luy en est deub; et en oultre la ditte Blestel relèvera
un vieux corp de lict avec un traversain, quelque peu de plume dedans, et une
castaloingne (couverture de laine) blanche, avec le petit chasliz de heistre;
et ne pourra led. Larquemin prétendre aucun intérest à
l'encontre de la ditte veufve pour la maison où il font leurs demeure..."
(A.D. Manche, 5 E 14 927).
Le 11 juin 1679, Marguerite Blestel, de présent demeurant en la paroisse de Montaigu, fait accord avec Nicolas Le Maistre, de Tamerville, son fils, "c'est à scavoir que pour l'assensement du douaire que la ditte veufve avoit à prendre et avoir chacun an en deux termes scavoir au jour Sainct-Michel et à Noël ensuivant sur led. Nicolas Le Maistre sur les immeubles restez ou cécez dud. Claude Le Maistre, son mary se montant par l'accord et l'assensement aud. douaire à la somme de quarante-six livres six solz huict deniers, de se jour les partyes ont accordé que, pour le temps advenir, la ditte veufve a quitté... led. Nicolas Le Maistre, son filz pour la somme de trente quattre livres tz. payables à l'advenir aux termes portez par l'accord précédent et oultre paye(r) à sa descharge et l'en bien acquitter de un bouesseau d'avoinne et douze solz de rente foncière et seigneurialle à la sieurie de La Brisette..., et oultre led. Le Maistre... s'est obligé d'acquitter et descharger la ditte Blestel, sa mère, de tous faictz et obligations qui luy pourroient estre demandez par Honoré Compère, de Sausemesnil s'il apparaissoit quelque chose de son faict, la quelle a recongneu qu'elle avoit faict obliga(ti)on aud. Compère de la somme de cent cincuante livres et non d'aultres la quelle obligation led. Nicolas Le Maistre a promis rendre à ladditte Blesiel touttes fois et quantes comme quitte et vide d'effaict, le tout suyvant l'accord ce jour d'huy faict... aux p(rése)nces de Michel Larquemin, filz Michel, et Lichel Le Poictevin, tesmoings, de Montaigu (A.D. Manche, 5 E 14 928).
Le 17 septembre 1679, Marguerite Blestel, veuve de Claude Le Maistre, de la paroisse de Tamerville, demeurante à présent en la paroisse de Montaigu, chez Michel Larquemin, fils Michel, dudit lieu, "en recongnoissance des assistances et bons offices que luy rendent journellement led. Larquemin et sa femme, lesquelz depuis que laditte veufve est demeurante chez eux, ont pris tous les soins de la secourir dans les incommodités que luy cause la vie(i)llesse, et recongnoissant la ditte veufve que led. Larquemin a faict de la déperise pour elle plus que son revenu ne pouvoit porzer, pour aucunement le rescompenser et pour obliger led. Larquemin et sa femme de continuer leurs soins en son endroit, soit qu'elle continue de demeurer chez eux ou aultrement, elle a présentement déclaré qu'elle conne volontai.,,-,Lent aud. Larque-min. tous les Dieu
bles qu'elle a appo-rtez chez luy et dont mention est faicte dans une
acte passé entre el--e ei led. L-rquemin, (Àevant nous le~î. Le Burietel,