(Last update : 14 juillet, 2004 )
[ dupont ]

9. DUPONT Eugène-Louis (Branche XII), né à Elngouville (76) le 5 avril 1845, fils d'Anténor-Adolphe (n°5 ci-dessus) et de Virginie Moulin, 1 signalement,
ibid. 4 P 6, registre 180 matricule des .. rentre ouvriers, folio 353: Taille: (blanc), Cheveux: châtains, Front: ordinaire, Sourcils: châtains, Yeux: bleus, Nez: gros, Bouche: petite, Menton: rond, Viage: ovale.

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10. DUPONT Bienaimé-Auguste-Paul (Branche IV - mon grand-père), né à Tourlaville le 24 décembre 1849, fils de Pierre-Paul et d'Anne-Thérèse-Angélique Mouchel dit Rouxelet, 1 signalement,
Archives familiales, livret militaire:
Taille: 1m66, Visage: ovale, Front: large, Yeux: bruns, Nez: aquilin, Bouche: moyenne, Menton: rond, Cheveux: châtain clair.

11. DUPONT Paul-Louis-Emile (Branche IV), né à Equeurdreville le 10 février 1873, fils de Louis-Eugène-Désiré et de Bernardine-Léontine-Marie Orange, 1 signalement,
Archives de la 1ère Région maritime, Matricule des armuriers:
Taille: 1m590, Visage: ovale, Front: bombé, Yeux: gris, Nez: long, Bouche: moyenne, Menton: rond, Cheveux, soucils: blonds.

12. DUPONT René-Louis-Auguste (Branche IV - mon père), né à Equeurdreville le 11 juin 1888, fils de Bienaimé-Auguste-Paul (n°10 ci-dessus) et de Marie-Augustine Le Boisselier, 1 signalement,
ibid., Matricule des Armuriers:
Taille: 1m620, Visage: ovale, Font: ordinaire, Yeux: bruns, Nez: moyen, Bouche: moyenne, Menton: rond, sourcils: châtains.

Le tableau ci-dessous récapitule les traits les plus caractéristiques :

Quoiqu'on ne puisse se prononcer avec beaucoup de chance de certitude pour le n°1, il semble bien qu'en fait un seul des douze Dupont cités peut être considéré comme présentant un type nordique, le n°8, Félix-Hyacinthe. Tous les autres paraissent avoir un type physique à dominante alpine, dans un certain nombre de cas probablement métissé.

Dans son travail sur l'anthropolo&-ie du Cotentin, Collignon nous déclare que le département, par son extrémité sud, ... est ... peuplé par une population où domine la race brachycéphale, race que Broca appelait Celte et que la prudence scientifique ne nous permet plus de baptiser d'un nom ethnique quelconque, puisqu'elle est antérieure sur le sol français à tous les noms qui ont échappé à l'oubli. Au nord, au contraire, et spécialement dans cette presqu'île du Cotentin dont Cherbourg est actuellement la ville la plus importante, le fond de sa population est la race blonde dolichocéphale, et cette race y conserve, sur certains points, une pureté relative absolument exceptionnelle en France (2). Réduite à ces deux termes, l'ethnographie de notre région se présente donc avec un caractère de simplicité très grand. Les deux races dominantes de France, anatomiquement distinguées, l'une par sa brachycéphalie, sa petite taille et ses cheveux foncés, l'autre par sa dolichocéphalie, sa haute taille et ses cheveux clairs, occupent les deux pôles du département, le centre de celui-ci ... formant une zone mixte où cependant dominent les caractères blonds... Toutes les cartes dressées pour le département concordent... dans leurs grandes lignes. Sur chacune d'elles, qu'il s'agisse de la taille, de la fréquence des yeux bleus ou foncés, des cheveux blonds ou bruns, ou des divers indices crâniens et faciaux, nous voyons toujours se dessiner deux troupes, l'un au nord, l'autre au sud du département, caractérisés, l'un par le chiffre maximum, l'autre par le chiffre minimum de ceux qui exprimuent le fait anatomique étudié. Entre les deux une zone de mélange variable, tantôt, plus tantôt moins étendue, suivant la cas.

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Constatant en outre qu'il existe "deux flots de race blonde particulièrement pure", l'un à la pointe ouest du Cotentin, formé par les cantons de Beaumont, des Pieux et la partie occidentale de celui d'Octeville, l'autre bornant la partie nord-ouest du Calvados et "semblant avoir son centre du côté de Saint-Clair, descendant au sud vers Percy, poussant une pointe à l'ouest sur Coutances... et gagnant Valognes... par les cantons de Sainte-Mère-Eglise et de Montebourg", que ces deux flots sont séparés par une zone à indice céphalique plus élevé, Collignon pense que le groupe Est n'est que le prolongement de la région saxonne de Bayeux, colonisée dès le IVe. siècle: la diffusion ethnique aurait été facilitée par l'existence des voies romaines. Le groupe Ouest, par contre, descendrait directement des Vikings, ayant mieux conservé le type primitif qui s'est adouci dans l'autre.

Collignon ajoute: "Dans toute la zone intermédiaire entre nos deux groupes, l'un saxon, l'autre normand, la race brachycéphale, primitive occupante du sol, s'est mieux défendue, bien qu'elle ne figure plus guère que comme appoint dans le total. Pressée par le Nord-Ouest et par le Sud entre les deux courants dolichocéphales, elle n'a conservé quelque importance que dans l'extrême Est de la péninsule, comme l'accuse l'indice céphalique rélativementélevé (83,7) du canton de Quettehou. Néanmoins, méme sur ce point, nous la trouvons profondément altérée par les croisemcnts avec ses voisins; les hautes tailles y sont peut-être un peu plus rares; mais pour le reste, hormis la forme arrondie de la boîte crânienne, ils (sic) ne diffèrent plus guère de ceux-ci. C'est un type mixte à peu près fixé, bien que plus près du sang blond que n'est- par exemple le type lorrain qui, bien que formé des mêmes éléments, accuse cependant une tendance manifeste à ressembler à la souche brachycéphale"

Personnellement je pense, et c'est la thèse que j'avance dans mes Réflexions sur la "Vallonia", auxquelles on se reportera (5), que les populations gallo-romaines (en fait des Alpins romanisés) se sont trouvées refoulées par la pression saxonne et bien avant l'arrivée des Scandinaves, dans la zone boisée, montueuse et tourmentée que couvrait la forêt de Brix. L'origine des Dupont se situe sur ses limites. Le type physique qui paraît dominer chez eux n'a donc rien d'extraordînaire. Ils sont des représentants (métissés sans aucun doute) de cette population ancienne du Cotentin, et font partie de ceux qu'on pourrait appeler, toutes proportions gardées, les "Highlanders".

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(1) Ma grand-mère maternelle n'était pas Normande, mais originaire de la région de Châteaudun, où la race alpine forme la plus grande partie, sinon la totalité de la population. Par contre les Legastelois présentent, comme je viens de le dire, le type nordique. Voici deux signalements:

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